Une phrase non seulement maladroite, mais assurément très contradictoire après les deux mois de confinement que viennent de vivre les Français a été prononcée par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Cette petite phrase a déclenché la colère de nombreuses personnes, qui se sont exprimées sur les réseaux sociaux.
Les écoles étant fermées depuis deux mois, la rentrée a eu lieu ce lundi 11 mai et dans Le Journal du dimanche paru le 10 mai, l’Éducation nationale s’attendait à ce que « 1,5 million d’élèves (sur 6,7 millions) » reprennent le chemin de l’école lundi.
Beaucoup de parents n’ont cependant pas opté pour cette solution, jugée prématurée. Jean-Michel Blanquer, lui, s’est voulu rassurant en disant que toutes les mesures de sécurité avaient été adoptées. Oui, mais c’est sans compter sur la réalité, car les mesures sont beaucoup plus difficiles à mettre en application que de simples mots. De nombreux élus se sont indignés face à la complexité de cette réouverture.
Ce lundi matin sur Europe 1, le ministre de l’Éducation a également répondu aux questions des parents, inquiets que leurs enfants n’attrapent le coronavirus en classe. « Beaucoup de pédiatres le disent, il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école », a-t-il expliqué aux parents.
Il a néanmoins précisé que « le risque zéro n’existe pas » et qu’il faut « évidemment être prudents ». Puis, se voulant rassurant, il a encore énoncé : « C’est pourquoi nous avons mis en place des protocoles sanitaires très stricts. »
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Malgré tout, la phrase n’est pas passée inaperçue et a suscité de vives réactions d’incompréhension et de colère. Les internautes se sont exprimés et ont interpellé le ministre de l’Éducation via les réseaux sociaux en lui demandant l’intérêt d’être restés confinés pendant deux mois « s’il y a plus de risques à rester chez soi ».
De plus, face aux parents et enseignants qui revendiquent une rentrée en septembre, Jean-Michel Blanquer affirme que « la rentrée n’en aurait pas été plus sereine » et argumente en disant que « l’école, ce n’est pas quelque chose de secondaire. Il faut être attentif à ne pas faire de dégâts sur une génération entière en la laissant six mois sans école ».
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