Que le président Trump soit reconnu coupable d’incitation à l’insurrection par le Sénat du Congrès des États-Unis est presque aussi crucial pour l’Australie et l’Occident tout entier que pour l’Amérique.
Cet homme représente le premier véritable obstacle à la domination du monde par les sinistres multimilliardaires qui contrôlent le Parti communiste chinois (PCC), responsable de la mort des dizaines de millions de personnes.
En tenant compte du mépris de l’État-parti chinois envers les Australiens, les autres Occidentaux ainsi qu’envers ses propres citoyens ordinaires – en particulier les musulmans, les Ouïghours, les chrétiens, les pratiquants de Falun Gong, les citoyens libres de Hong Kong et, en fait, tous ceux qui ne se plient pas devant le Parti – un monde sous son contrôle sera un endroit lugubre.
Nous, les Australiens, vivons depuis longtemps dans un monde où une puissance dominante qui nous a été plutôt amicale et favorable – d’abord le Royaume-Uni, puis les États-Unis – a respecté l’État de droit et honoré les droits humains fondamentaux, l’emportant sur les nazis et les soviets communistes.
Cependant, le problème est que, aujourd’hui, le PCC a appliqué à grande échelle l’expression pragmatique attribuée à Lénine : « Les capitalistes vont nous vendre la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Le PCC a attiré « l’establishment » américain bien avide avec la promesse de la richesse que l’on pourrait faire en Chine avec son marché de presque 1,5 milliard d’habitants.
Intéressant de noter que l’audience à la Chambre des représentants du Congrès, qui a entamé la nouvelle procédure de destitution de Trump, a été digne d’un simulacre de procès stalinien : sans aucune enquête et sans aucune preuve.
Il n’y avait pas de preuve pour le simple fait qu’il n’y en a pas.
Trump avait spécialement demandé à ses partisans d’être pacifiques. S’il avait appelé la foule à prendre d’assaut le Capitole, il n’y aurait pas eu seulement quelques centaines de personnes à y pénétrer, mais des dizaines de milliers, soit plus que ce que l’on peut imaginer.
De plus, le FBI a averti la police la veille qu’une invasion planifiée du Capitole était probable, ce qui est bien cohérent avec les preuves émergentes que la foule a été encouragée par certains policiers les invitant à entrer dans le bâtiment du Capitole, ainsi que par des agents provocateurs. Le comportement violent de quelques personnes était totalement incompatible avec des milliers – voire encore plus – de partisans de Trump présents à chacun de ses rassemblements.
Trump n’est pas non plus un imbécile.
Une intrusion au Capitole aurait bloqué toute enquête qu’il souhaitait mener, des enquêtes basées sur des montagnes de preuves détaillées et vérifiées de fraude électorale que plusieurs avocats très respectés avaient rassemblées, ainsi que sur les changements anticonstitutionnels apportés aux lois électorales. Trump n’allait pas prendre ce risque.
En ce qui concerne la fraude, même les Australiens ayant une expérience minimale en matière de campagne électorale, comprennent qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas lorsque l’avance de Trump sur Biden s’est tout d’un coup évaporée – ceci après que les scrutateurs avaient été demandés de partir sous prétexte que le comptage des votes devait être suspendu dans plusieurs États.
Le fait qu’aucun juge, y compris la majorité des juges à la Cour suprême, n’ait réellement fait entendre ces arguments donne une mauvaise image de l’indépendance et/ou du courage des représentants du système judiciaire américain.
Certes, avant cela il y a eu huit mois d’un règne de terreur – pillages, incendies criminels et 30 morts dans des villes dirigées par les maires démocrates – les maires qui avaient été approuvés par les députés démocrates, en particulier par la nouvelle vice-présidente Kamala Harris.
Alors pourquoi les démocrates et les RINOS (les républicains qui ne portent que ce nom) veulent-ils une condamnation de Trump au Sénat, ce qui requiert « l’accord des deux tiers des députés présents » ?
Si un procès de destitution est effectivement organisé, il se passera lorsque Trump ne sera qu’un citoyen ordinaire et ce procès sera donc d’une validité constitutionnelle douteuse.
La raison en est que les élites sont terrifiées par Trump et par sa base de soutien de plus de 75 millions d’Américains, elles veulent donc qu’il soit disqualifié de pouvoir être réélu comme président et, en plus, elles veulent que cela serve d’exemple à tous ceux qui osent essayer de drainer le « marais » corrompu de Washington. Après tout, ce n’est que la continuation de la longue campagne visant à renverser Trump par de fausses accusations qu’il avait conspiré avec les Russes, lorsque ses ennemis ont même menti à un tribunal spécial.
Donald Trump n’est pas l’un de ces politiciens qui deviennent des députés du Congrès des États-Unis et qui deviennent par la suite des multimillionnaires, Joe Biden en étant un exemple classique.
Contrairement à la plupart des politiciens, Trump a parlé, lors de sa compagne électorale de 2016, de problèmes réels qui concernent les Américains ordinaires ; de l’immigration illégale hors de contrôle ; des dangers de la mondialisation ; de la perte d’emplois dans l’industrie manufacturière ; des bas salaires ; de l’indulgence envers les violations du droit international par Pékin ; des violations brutales des droits de l’homme ; de la manipulation des règles du commerce international et de la monnaie par le régime chinois ; de son vol de la propriété intellectuelle ; du dogme du réchauffement climatique, qui punit les États-Unis et favorise la Chine communiste ; de la dépendance énergétique de l’Amérique du Moyen-Orient ; des guerres sans fin ; de l’accord extraordinairement avantageux pour les mollahs iraniens qui haïssent l’Amérique et l’Occident en général ; des alliés qui profitent de la générosité américaine ; de la baisse du niveau d’éducation ; du grand nombre d’Afro-Américains emprisonnés pour de longues périodes pour des délits relativement mineurs liés à la drogue ; et des juges activistes qui interprètent la Constitution américaine de manière qui les arrange.
C’est un fait bien inhabituel que Trump a honoré plus ses promesses que n’importe quel autre président américain, tout en respectant les limites de sa fonction et du fédéralisme.
Les élites américaines espèrent que, s’il est destitué et ne peut être réélu, il y aura moins de chances que le « marais » puisse être drainé.
Ainsi, le déclin organisé des États-Unis reprendra sa course et un monde dominé par le PCC sera bien plus probable, voire inévitable. L’Australie et les autres pays occidentaux en souffriront certainement.
David Flint est professeur émérite de droit et ancien président du Conseil de la presse australienne et de l’Autorité australienne de radiodiffusion.
Cet article a été publié pour la première fois dans le Daily Telegraph.
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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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