L’association L214 qui dénonce la maltraitance animale s’est introduite dans une exploitation élevant des lapins pour leur chair à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres). Elle y découvre les conditions de vie lamentables de ces animaux, vivant dans des cages pas plus grandes que des feuilles de papier A5.
Au total, dans cette exploitation, ce sont 8 000 lapins qui sont entassés dans des cages pendant leur courte vie. Pour ceux qui résistent – car la mortalité dans les élevages de lapins est de 22 % – l’âge qu’ils doivent atteindre avant d’être envoyés à l’abattoir est de deux mois et demi.
Dans ces conditions d’existence déplorables, les lapins se blessent souvent et des lapins morts jonchent le sol de ces minuscules cages au milieu de ceux qui sont encore vivants, ainsi que le dénonce la vidéo réalisée par l’association L214.
De plus, ces lapins sont gavés d’antibiotiques, d’antiparasites et de vaccins. Comparés à tous les autres animaux d’élevage, les lapins sont de loin les plus gros consommateurs d’antibiotiques d’après l’association.
La quasi totalité des lapins d’élevage sont ainsi enfermés et l’association déplore qu’aucune réglementation soit en vigueur pour qu’ils puissent bénéficier de meilleurs conditions de vie.
L’association propose d’agir contre cette barbarie en signant l’Initiative citoyenne européenne (ICE) qui exige l’interdiction de détenir les animaux d’élevage dans des cages. 170 organisations sont investies dans ce projet qui a été mis en place en 2018 et se terminera le 11 septembre 2019. L’ICE doit recueillir le plus grand nombre de signatures afin que la commission européenne œuvre en faveur des animaux et abolisse ces élevages en cage.
Même si les Français ne sont pas de gros consommateurs de viande de lapin, 30 millions ont malgré tout été tués en 2017 pour leur chair, d’après les informations recueillies dans le blog L214 éthique & animaux.
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