Morgane n’a plus donné signe de vie depuis une semaine. La jeune fille de 13 ans a quitté le domicile familial ce lundi 25 novembre sans emporter partie ni argent, ni affaires. Ce jour-là, elle devait prendre le bus pour se rendre au collège mais n’y est jamais parvenue. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte.
Depuis la disparition de Morgane Rivoal, une forte mobilisation s’est mise en place et des battues de 700 à 800 personnes ont été organisées à Pabu (Côtes-d’Armor), la commune bretonne de 2800 habitants dans laquelle réside l’adolescente. Le cœur brisé, sa maman et sa grand-mère se sont exprimées sur les réseaux sociaux.
Une story indiquant qu’elle ne viendrait pas en cours ce lundi-là
« Ma fille voilà huit jours que à cette heure tu partais de la maison pour te rendre au bus. Huit jours que nous avons plus de nouvelles, ni de signe de toi », a écrit sur Facebook ce lundi la maman de Morgane, Aurore Rivoal.
Pourtant, en quittant le domicile familial le 25 novembre à 7 h 14, la jeune fille avait lancé à sa mère qui lui proposait de prendre une petite collation : « Pas de souci, bisou à ce soir. » Mais Morgane n’a jamais pris le bus qui devait la conduire au collège, pas plus qu’elle n’est rentrée chez elle le soir. Ainsi que l’a expliqué le procureur de la République, Nicolas Heitz, Morgane avait indiqué dans une story (effacée depuis), postée sur les réseaux sociaux dans le week-end précédant sa disparition, qu’elle ne viendrait pas en cours ce lundi-là.
Ce même week-end, la jeune fille avait eu une dispute avec ses parents, qui lui reprochaient une trop grande utilisation des réseaux sociaux. La collégienne avait d’ailleurs ouvert un compte TikTok sans que ses parents le sachent, rapporte Le Parisien. « Son père a cassé le téléphone portable de sa fille et lui a pris sa carte SIM », a expliqué dans un communiqué le procureur.
« Toute la famille t’attend les bras grands ouverts »
« Reviens nous, donne-nous un signe, papa et moi nous viendront te chercher n’importe où tu es. Tu nous manques à nous, ton frère, ta sœur et tout le reste de la famille et amie qui nous entoures. Je t’aime ma fille », a encore écrit Aurore Rivoal sur Facebook ce lundi 2 décembre.
« Ma momo d’amour, cela fait déjà 5 jours sans nouvelles de toi, ni signe de vie. Nous espérons de tout cœur te retrouver et pouvoir de nouveau te serrer dans nos bras. Je n’ai plus de mots pour dire à quel point, tu nous manques mon cœur », avait également publié la mère de famille le 29 novembre dernier.
La grand-mère de Morgane, Sylviane Rivoal, a également confié sa détresse sur le réseau social. « Les jours et les nuits passent sans avoir de tes nouvelles […] Je ne trouve pas de mot assez fort pour dire combien tu nous manques si tu as connaissance de mes messages via fb », a-t-elle écrit ce mardi 3 décembre, soulignant au passage combien tous étaient fiers d’elle car elle avait repris la passion de son arrière-grand-mère, à savoir « la danse bretonne ».
Ce lundi, Sylviane Rivoal avait déjà indiqué combien sa petite-fille était aimée, un mot qui n’était d’ailleurs « pas assez fort » pour décrire les sentiments éprouvés à l’égard de l’adolescente « adorée par toute la famille ». « Tu es notre première petite fille et tes bras me manquent énormément. Quand tu arrives à la maison, tu es tellement pressée de nous voir qu’entre la voiture et la maison, tu cours pour nous voir plus rapidement. Je t’aime Morgane tout comme papy, papa, maman, ton frère, ta sœur, ton autre mamie, tes tontons, tatas, parrain… », a encore déclaré sur Facebook la grand-mère de la collégienne, lui lançant : « Toute la famille t’attend les bras grands ouverts. »
Une « addiction » aux réseaux sociaux et un isolement récent
Pour tenter de retrouver Morgane, qui n’a jamais fugué, d’imposants moyens ont été déployés, avec pas moins de 70 gendarmes qui étaient toujours à l’œuvre ce lundi. Mais pour l’heure, malgré les nombreux témoignages recueillis et le porte-à-porte effectué pour une enquête de voisinage, ils n’ont que peu d’indices. Des perquisitions ont également été réalisées au domicile de toutes les personnes avec lesquelles Morgane était en contact, mais cela n’a rien donné.
Si ses parents lui reprochaient une utilisation trop importante des réseaux sociaux, ses camarades de classe ont eux aussi révélé une certaine « addiction » ainsi qu’un isolement récent de la collégienne, certains allant même jusqu’à parler de harcèlement au collège avec des marques de scarification, ainsi que le relate 20 Minutes. Sur ces mêmes réseaux sociaux, les enquêteurs ont retrouvé des conversations entre la jeune fille et des hommes plus âgées.
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