Ce mardi, lors d’une conférence de presse, le procureur de Marseille a annoncé que la conductrice du bus scolaire percuté par un TER sur un passage à niveau a été placée en garde à vue. Il a également assuré que le moteur de la barrière du passage à niveau allait être expertisé.
Cinq jours après la collision mortelle entre un bus scolaire et un TER, les enquêteurs poursuivent leurs recherches. Les causes de la collision, qui a tué six collégiens, n’ont pas encore été déterminées.
Les enquêteurs ont effectué une reconstitution 3D du drame pour déterminer le champ visuel de la conductrice dans le bus, et constaté qu’après le virage, le bus se trouvait tout de suite sur le passage à niveau.
D’après les premiers éléments de l’enquête, aucune défaillance n’a été observée sur le système mécanique de la barrière. Il ne s’agit là que des résultats des premiers tests.
Cependant, ces observations pointent des traces de choc en bas du véhicule, à l’endroit où le bus aurait pu percuter les barrières. Mais d’après le procureur, il sera « difficile de tirer des conclusions » en raison de l’état de dégradation du véhicule, percuté de façon très violente par le TER.
La conductrice, qui a affirmé que les barrières étaient levées au moment de son passage, a de nouveau été placée en garde à vue. Selon la police, elle n’avait été entendue que « succinctement » lors de sa première audition.
D’après l’avocat de la conductrice, l’hypothèse de barrières baissées est « inimaginable ». “Cette dame, qui est mère de famille, ne se serait pas amusée à traverser une voie ferrée, ça me paraît complètement inimaginable et impossible à conceptualiser », explique-t-il aux médias.
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