À Barbières, dans le nord de la Drôme, une enseignante de l’école élémentaire s’est donnée la mort dans sa salle de classe.
Cette quadragénaire, portée disparue ce mardi 22 octobre, a été finalement retrouvée pendue par les gendarmes dans sa salle de classe, en fin d’après-midi.
Cette enseignante chevronnée en classe de CP était aussi mère de trois enfants, relate Le Dauphiné Libéré.
« Nous sommes tous effondrés, déplore Bernard Prévieu, le maire de Barbières. Elle était pleine de joie, de vie. Nous sommes abasourdis. C’est un drame épouvantable ». En effet, cette maîtresse d’école est décrite comme souriante, tant avec les parents que les élèves.
« Le suicide ne fait pas de doute »
Laurent de Caigny, le procureur de la République de la Drôme, a annoncé sur France Bleu, avoir ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes de la mort « comme c’est l’usage face à de tels drames ». Le magistrat va également faire procéder à une autopsie.
Pourtant, il assure que « le suicide ne fait pas de doute ». En effet, un courrier aurait été retrouvé dans le véhicule de l’enseignante.
« Mais pour l’instant rien ne permet de dire pourquoi elle a commis ce geste à cet endroit », a indiqué le procureur, ajoutant que « le lieu choisi pour mettre fin à ses jours interroge ». La justice doit donc encore recueillir des « éléments objectifs ».
Côté Éducation nationale, Pascal Clément, directeur académique des services de l’Éducation nationale de la Drôme, se rendra dans cet établissement scolaire de six classes élémentaires. Une cellule psychologique sera mise en place dès ce jeudi 24 octobre pour la communauté éducative, puis à la rentrée, pour les élèves.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.