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Découvrez la dryade couronnée, avec son plumage de « paillettes » bleu-vert

septembre 15, 2021 20:42, Last Updated: septembre 15, 2021 20:43
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La dryade couronnée se distingue des plus de 300 espèces de colibris qui existent sur terre par une caractéristique très éblouissante : son plumage irisé bleu et vert vif qui ressemble à une cape faite de paillettes. Ce petit bijou semble tout droit sorti des pages d’un conte de fées.

Le mâle de la dryade couronnée revêt un vert vif sur la tête, la gorge et la poitrine. Le reste de son corps est coloré d’un bleu profond chatoyant, avec une queue très fourchue noir bleuté.

(Agami Photo Agency/Shutterstock)

La femelle présente un plumage tout aussi beau mais plus discret, avec une gorge et une poitrine de couleur gris pâle, des mouchetures vertes sur le ventre et une queue bleu fumé aux extrémités blanches. Les adultes mesurent environ 10 cm de long et ne pèsent que 4,5 g.

Originaire du Belize, du Guatemala, de l’Amérique centrale, de la Colombie et du Pérou, la dryade couronnée préfère l’humidité des forêts humides de plaine, subtropicales et tropicales humides de montagne. Ils ont tendance à migrer vers des altitudes plus élevées en dehors de la saison de reproduction, mais la reproduction est le seul moment où ces petits oiseaux, qui n’établissent pas de lien monogame durable, s’écartent de leur mode de vie solitaire.

(Helge Zabka/Shutterstock)

Après avoir attiré l’attention par un vol en forme de U, le mâle s’accouple avec une femelle, parfois plusieurs, avant de la laisser construire un nid avec de la mousse et des fibres végétales et d’élever seule ses petits.

Le mâle s’occupera ensuite de défendre son territoire contre les « intrus », tels que bourdons et papillons éperviers, en déployant plutôt des parades aériennes intimidantes. Toute seule, la femelle laborieuse se débrouille très bien, allant même jusqu’à incorporer des toiles d’araignée pour assouplir la structure du nid, laquelle pourra s’étirer au fur et à mesure que ses petits grandissent, selon le site Beauty of Birds.

(Ondrej Prosicky/Shutterstock)

La femelle s’occupe de ses oisillons pendant environ deux semaines, généralement deux par couvée, et les nourrit d’insectes régurgités qui constituent une source élevée de protéines pendant leur croissance.

Avec son long bec, la femelle peut même pousser la nourriture dans la gorge des poussins, directement dans leur estomac. On sait qu’une femelle nicheuse peut attraper jusqu’à 2 000 insectes par jour engloutissant jusqu’à 2 fois son poids.

Les jeunes colibris quittent le nid vers l’âge de 20 à 26 jours. À l’aide de leur longue langue en forme de paille, ils vont chercher le nectar sucré des fleurs colorées et parfumées des arbres, des arbustes et des herbes comme principale source de nourriture.

(Brian Lasenby/Shutterstock)

Parmi les plus petits oiseaux, comme les autres espèces de colibris, les dryades couronnées ont la capacité de planer dans les airs pour se nourrir. Leurs ailes bourdonnent lorsqu’elles volent – environ 50 fois par seconde, selon Birds and Blooms.

Grâce à leur appétit pour le nectar sucré, ces petits oiseaux sont un atout phénoménal pour la pollinisation des plantes.

(Ondrej Prosicky/Shutterstock)

La dryade couronnée se porte bien en tant qu’espèce, bien qu’elle soit classée sur la liste rouge des espèces menacées de l‘UICN dans la catégorie « préoccupation mineure », ce qui donne à son plumage bleu-vert « pailleté » la possibilité d’éblouir aujourd’hui et à l’avenir.

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