Le 7 juillet, les législateurs américains ont annoncé que les États-Unis quittent officiellement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au milieu de doutes persistants sur la manière dont cette agence des Nations unies a géré l’émergence du virus du PCC (Parti communiste chinois).
Ce retrait entrera en vigueur l’année prochaine.
Le porte-parole de l’OMS a déclaré à Epoch Times : « Nous avons reçu des informations selon lesquelles les États-Unis ont soumis une notification officielle au secrétaire général de l’ONU selon laquelle ils se retirent de l’OMS à compter du 6 juillet 2021. »
« À ce stade, nous n’avons pas d’autre information à ce sujet », a-t-il ajouté dans un communiqué envoyé par e-mail.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, a fait entendre aux journalistes en mai qu’il espérait que les États-Unis ne couperaient pas les liens avec son organisation.
Il a appelé l’Amérique « un ami généreux et de longue date de l’OMS », ajoutant : « Nous espérons que cela continuera d’être le cas. »
Les États-Unis ont été le principal bailleur de fonds de l’OMS, en lui versant régulièrement des centaines de millions de dollars chaque année.
Donald Trump, le président américain et candidat républicain aux élections présidentielles en novembre 2020, a annoncé en mai que les États-Unis mettraient officiellement fin à leurs relations avec l’OMS.
« Nous avons détaillé les réformes que cette agence devrait entreprendre et nous nous sommes engagés directement avec eux, mais ils ont refusé d’agir », a expliqué Trump. « Puisqu’ils n’ont pas procédé aux réformes demandées et indispensables, nous allons mettre fin à notre relation avec l’Organisation mondiale de la santé et réorienter ces fonds vers d’autres besoins sanitaires mondiaux urgents et méritoires. »
Parmi les autres organisations qui pourraient recevoir ces fonds figurent la Croix-Rouge et Médecins sans frontières, a déclaré un responsable de l’administration américaine.
Le 15 juin dernier, Donald Trump a déclaré qu’il ne reviendrait pas sur sa décision, qualifiant l’OMS de « désastre ».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l’Associated Press que les États-Unis continueraient à chercher à réformer l’OMS. Cependant, lorsqu’on lui a demandé si l’administration américaine pourrait changer d’avis, il s’est référé à la réponse de Trump du 15 juin.
Le retrait officiel américain est intervenu après que les fonctionnaires de l’OMS, qui ont déclaré pendant des mois que les responsables du PCC leur avaient révélé l’existence de l’épidémie et qui ont félicité à plusieurs reprises les autorités chinoises pour leur prétendue transparence, ont cette fois annoncé que les autorités chinoises ne leur avaient pas signalé l’émergence du nouveau virus en provenance de Chine.
Les élus démocrates et certains élus républicains se sont opposés au retrait de l’OMS.
« Je ne suis pas d’accord avec la décision du président », a déclaré à l’époque le sénateur Lamar Alexander (républicain), président de la Commission sénatoriale sur la santé, l’éducation, le travail et les retraites. « Certes, il faut examiner attentivement et sérieusement les erreurs que l’OMS a pu commettre en ce qui concerne le coronavirus, mais il faudrait le faire lorsque la crise aura été réglée, pas au milieu de celle-ci. » On pourrait noter à ce sujet que le retrait des États-Unis de l’OMS entrera en vigueur dans une année, en juillet 2021.
La Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès américain a conclu dans un rapport, publié en juin, que l’OMS avait permis au PCC de dissimuler la pandémie « en omettant d’enquêter et de rendre publics des rapports qui contredisaient la version officielle du PCC, tout en louant la réaction du PCC » à la pandémie.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.