Aurélie et Bruno Boulan, un couple de buralistes à Évreux, vivent l’enfer depuis qu’une famille de sous-locataires s’est installée au-dessus de leur bar-tabac en mai dernier.
Une situation insupportable pour Aurélie et Bruno. Ce couple de buralistes, installé à Évreux dans l’Eure, vit un véritable enfer depuis plusieurs mois. La famille à qui ils sous-louent l’un des deux appartements au-dessus de leur commerce leur gâche non seulement leur quotidien, mais aussi celui de leurs voisins.
« C’est des bruits à toute heure du jour et de la nuit, des machines à laver à n’en plus finir » a confié Aurélie à CNews. « Les voisins nous alertent pour nous signifier toutes ces gênes, notamment celle du barbecue qui a failli mettre le feu dans l’appartement de l’une de nos voisines » a-t-elle poursuivi.
Deux coups de poing au visage
Une situation qui s’envenime, et qui est même allée jusqu’à l’agression physique de la buraliste par la sous-locataire, sous les yeux de ses deux enfants de 6 ans et demi. Les voisins, qui ont entendu les cris, ont contacté les pompiers ainsi que la police, mais les sous-locataires s’étaient déjà carapatés dans leur logement.
La semaine dernière, Bruno avait simplement demandé au fils de cette dernière de fermer le portail, avant qu’elle ne surgisse soudainement et frappe deux fois au visage Aurélie, qui porte encore les stigmates de cette agression béotienne.
« Au départ je croyais qu’elle venait simplement me retirer des mains le téléphone qui me permettait de filmer la scène où son conjoint agresse mon mari », raconte-t-elle au micro de BFMTV.
Une expulsion impossible
Loyers impayés, agressions, les fauteurs de troubles n’étaient pas encore satisfaits. « Ils nous détériorent notre voiture, notre mobilier de surface commerciale en extérieur », s’est désespérée Aurélie. Et pour ne rien arranger, la trêve hivernale rend impossible leur expulsion.
Par compassion, les habitants d’Évreux ont apporté leur soutien au couple de buralistes. Leurs deux enfants ne vivent plus sur place, traumatisés par l’agression de leur maman. Une plainte pour coups et blessures a évidemment été déposée. Même si les précédentes ont été classées sans suite.
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