L’ancien président Donald Trump a déclaré que s’il remportait de nouveau la présidence, sa première action en tant que chef de l’exécutif serait de relancer la construction du mur à la frontière sud des États‑Unis.
Le président a déclaré à l’émission Kash’s Corner d’EpochTV, le 31 janvier, que l’achèvement du mur constituait un enjeu qui dépassait la politique intérieure. Sa reprise enverrait un signal de force aux autres chefs d’États, Xi Jinping notamment.
« Tout d’abord, le mur, même pour lui », a déclaré Trump en faisant référence à Xi Jinping. « Vous savez pourquoi ? Parce que lorsqu’il voit des millions de personnes affluer dans notre pays, il perd son respect pour notre pays. » L’interview a été diffusée en première à 20 heures (heure de l’Est) le 7 février (2 heures du matin, heure de Paris).
« Quand [lui], Poutine, Kim Jong‑un et les dirigeants de l’Iran… quand ils voient des millions de personnes entrer dans notre pays, ils arrêtent de nous respecter. »
Le président Joe Biden a annulé ou gelé des dizaines de politiques frontalières de Trump dès son entrée en fonction en janvier dernier. La mise au rebut de ces politiques a entraîné un afflux d’étrangers clandestins traversant la frontière dans des proportions jamais vues depuis des décennies.
Les agents de la patrouille frontalière ont appréhendé 1,9 million de passages illégaux en 2021, soit 4 fois plus qu’en 2020 sous Trump, et le nombre d’enfants non accompagnés traversant la frontière entre les États‑Unis et le Mexique a atteint un niveau record.
Joe Biden a gelé la construction du mur par un décret publié le jour même de son investiture. Depuis, des matériaux de millions de dollars ont été laissés à l’abandon dans le désert de l’Arizona, du Nouveau‑Mexique et du Texas et pourraient maintenant être bradés à la casse pour trois francs six sous. La route qui devait longer le mur est restée inachevée et les caméras et détecteurs n’ont jamais été installés.
La construction d’un mur à la frontière entre les États‑Unis et le Mexique était l’une des promesses de campagne de Donald Trump. Les démocrates du Congrès se sont battus bec et ongles contre le financement du projet et sont parvenus temporairement à bloquer la décision du président américain d’utiliser des fonds du département de la Défense pour financer la muraille. M. Trump l’a finalement emporté et, alors qu’il quittait ses fonctions, plus de 724 km de mur avait été érigé et 322 km de clôture étaient en construction.
« C’est tellement facile. Vous la fermez, vous devez la fermer [la frontière]. Et cela enverrait un grand signal, un très grand signal », a‑t‑il expliqué.
« Et ensuite, vous devez obtenir leur respect à nouveau. Alors comment faites‑vous cela ? », a poursuivi l’ancien président. « Vous le faites en vous assurant qu’ils comprennent que ce pays est bel est bien là, qu’il est là pour durer et que nous n’allons pas accepter tout et n’importe quoi. »
Joe Biden a qualifié la situation à la frontière de « crise » en avril de l’année dernière, mais la Maison Blanche a ensuite fait marche arrière et a refusé d’utiliser ce terme publiquement depuis.
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