L’Australie a entamé vendredi un exercice militaire conjoint de grande envergure avec les États-Unis et une douzaine d’autres pays, une opération suivie par un navire espion chinois, selon un officier supérieur australien.
Plus de 30.000 militaires de 13 pays, dont la Grande-Bretagne, le Japon, l’Indonésie, le Canada et la France participent à cet exercice biennal nommé « Talisman Sabre ». Il se déroule dans un contexte de tensions croissantes en raison des menaces sécuritaires de la Chine dans la région. Pékin ne participe pas à cette opération.
Le chef australien de ces opérations conjointes, le lieutenant général Greg Bilton, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’un navire espion chinois avait été repéré la veille au large des côtes dans le nord-est de l’Australie. « Nous avons contacté ce navire jeudi dans la mer de Corail. Ils font cela depuis plusieurs années, nous sommes bien préparés à cela », a-t-il ajouté. Selon lui, la réponse chinoise aux messages australiens avait été « courtoises et conformes aux codes en mer ».
Une alliance stratégique baptisée AUKUS
Les États-Unis ont placé la zone Asie-Pacifique au centre de leur nouvelle stratégie mondiale face à l’influence de la Chine, et entendent y renforcer leur présence.
Les États-Unis et l’Australie, ainsi que le Royaume-Uni, ont conclu une alliance stratégique baptisée AUKUS qui va permettre à Canberra d’avoir accès à des sous-marins à propulsion nucléaire, au grand dam de Pékin.
L’exercice conjoint « Talisman Sabre » se déroulera jusqu’au 4 août avec des entraînements à terre, des débarquements amphibies ainsi que des manœuvres dans les airs, sur terre et sur mer. La majeure partie se déroulera cette année dans l’État du Queensland, une région du nord-est du pays où Canberra veut accroître sa présence militaire.
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