Dans une lettre adressée au président de la République et à la Première ministre, le président du Département des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginésy, a demandé à l’État d’agir « face à une situation migratoire explosive » à la frontière avec l’Italie.
C’est un nouvel appel à l’aide que lance le département des Alpes-Maritimes. En effet, dans une lettre envoyée au président de la République Emmanuel Macron, ainsi qu’à la première ministre Élisabeth Borne, le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes a décrit un « déferlement migratoire en provenance de l’Italie », a rapporté Le Figaro.
Dans sa lettre, Charles-Ange Ginésy évoque une situation « explosive » et des « répercussions dramatiques quant à la gestion des mineurs non accompagnés (MNA), aujourd’hui victimes collatérales de flux migratoires d’envergure internationale », a cité France Bleu.
« Le début d’année 2023 a été marqué par une explosion de la prise en charge des MNA par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes, avec une hausse de 40% du nombre de jeunes accueillis au 1er trimestre laissant envisager une situation explosive durant l’été », a précisé Charles-Ange Ginésy.
À noter qu’au 18 août 2023, le Département des Alpes-Maritimes a pris en charge « 4333 mineurs non accompagnés, contre 4908 sur la totalité de l’année 2022 ». Une évolution exponentielle qui ne semble pas s’arrêter de croître.
En ce sens, Charles-Ange Ginésy a expressément demandé au président à ce que « l’État et le Gouvernement mettent en œuvre toutes les mesures nécessaires à la gestion de cette situation exceptionnelle ».
« Aujourd’hui je dis stop ! J’en appelle une nouvelle fois à l’État qui ne peut plus laisser, après des mois d’alerte, les Alpes-Maritimes livrées à leur sort », a-t-il conclu.
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