Facebook et Instagram ont menacé de restreindre ou d’interdire Project Veritas sur leurs plateformes. Les deux médias sont détenus par Meta. Cela survient après qu’un journaliste a confronté un haut responsable de YouTube. Fond du problème : YouTube a supprimé la dernière vidéo explosive de Project Veritas sur les vaccins Covid-19 de Pfizer.
Vendredi, Project Veritas a publié une vidéo montrant un de ses reporters confrontant le vice-président de YouTube Matt Halprin, responsable mondial de la Confiance et Sécurité.
La vidéo montre le journaliste abordant Halprin en pleine rue. Il évoque la suppression par YouTube de la vidéo explosive de Project Veritas montrant un cadre de Pfizer, ignorant qu’il est enregistré, discuter de la manière dont la société envisage de faire muter le virus Covid-19 pour développer de nouveaux vaccins de manière préventive.
Matt Halprin refuse de répondre aux questions du journaliste, ne dis pas un mot et menace finalement d’appeler la police.
« YouTube a supprimé nos révélations sur Pfizer. YouTube nous a donné une sanction et ne nous laissera pas poster pendant une semaine », explique James O’Keefe, directeur de Project Veritas, dans la vidéo.
Facebook et Instagram ont averti Project Veritas que la vidéo d’Halprin violait les « normes communautaires ».
« Nous avons ces normes parce que nous voulons que tout le monde se sente en sécurité, respecté et bienvenu », indique l’avertissement. « Si votre contenu va à nouveau à l’encontre de nos normes communautaires, votre compte peut être restreint ou désactivé. »
Project Veritas a également annoncé vendredi qu’il avait été « injustement coupé » de son compte Twitter pendant deux heures à cause du post qui présentait la vidéo d’un de ses journalistes interrogeant Halprin. L’organisation a déclaré avoir reçu un avertissement de Twitter indiquant que ce message constituait un « abus et un harcèlement ».
Twitter s’est ensuite excusé de cette décision, la qualifiant d’« erreur », selon une capture d’écran partagée par O’Keefe.
La vidéo d’Halprin
Matt Halprin marche dans une rue de banlieue lorsqu’il est pris à parti par le journaliste de Project Veritas Christian Hartsock.
Lorsque Hartsock se présente comme un journaliste de Project Veritas, Halprin s’éloigne rapidement.
« Pourquoi avez-vous interdit notre vidéo d’un directeur de Pfizer parlant de virus mutés ? » demande Hartsock, en suivant Halprin. « Combien Pfizer vous paie-t-il pour les couvrir ? YouTube est-il une filiale de Pfizer ? »
Halprin, qui est vêtu d’un sweat-shirt à capuche, tire la capuche sur sa bouche.
« Matt, vous êtes le responsable mondial de la Confiance et Sécurité chez YouTube. Pourquoi ne faites-vous pas confiance au public pour une question qui concerne absolument sa sécurité ? » poursuit Hartsock.
Hartsock continue et explique à Halprin que des millions de personnes verront cette interview et sa « lâcheté ». Il l’appelle à être « courageux » et à s’exprimer. Halprin repousse le micro, garde le silence.
« Ils vont voir votre mépris absolu pour la confiance du public et ils vont voir votre mépris absolu pour la sécurité publique. Êtes-vous sûr que c’est ainsi que vous souhaitez qu’on vous voit ? »
Hartsock aborde ensuite les questions d’argent entre YouTube et Pfizer. « Combien était en jeu ? »
« Un directeur de Pfizer parle de virus mutés, et vous ne voulez pas que le public américain ou le monde entier le sache. Pourquoi ? » Hartsock continue de poursuivre Halprin et lui demande s’il a « une quelconque responsabilité éthique » envers les gens du monde entier.
« Pourquoi le public ne mérite-t-il pas de voir cette cassette vidéo ? »
Halprin reste muet tout du long, ne prenant la parole que pour dire : « Vous m’avez touché. Ce n’est pas quelque chose que vous vouliez faire. » Hartsock demande si c’est une menace, ce à quoi Halprin répond : « Non. J’ai juste dit que j’appellerais la police si vous m’accostez. »
La vidéo du Dr Walker
La vidéo de Project Veritas que YouTube a supprimée a été publiée à l’origine le 25 janvier. Elle montre le Dr Jordon Walker, directeur de la recherche et du développement chez Pfizer, déclarant à un journaliste infiltré de Project Veritas que la société pharmaceutique étudie l’idée de faire muter le Covid-19 pour développer de manière préventive de nouveaux vaccins.
Le Dr Walker reconnait les risques et note que les scientifiques de Pfizer sont prudents dans leur approche.
« Une des choses que nous explorons, c’est de savoir pourquoi nous ne le faisons pas muter nous‑mêmes afin de pouvoir créer – de manière préventive – de nouveaux vaccins » déclare le Dr Walker.
« Mais si nous faisons cela, il y a un risque, comme vous pouvez l’imaginer, personne ne veut qu’une entreprise pharmaceutique fasse muter un *** de virus ! » ajoute-t-il.
Le Dr Walker laisse entendre que l’entreprise procède lentement et est contrôlée, afin de ne pas faire connaître ses intentions et d’éviter de créer une mutation involontaire. Il affirme être convaincu que le Covid-19 continuera à être une source de revenu pour Pfizer.
« Il est évident qu’ils ne veulent trop se précipiter. Je pense qu’ils essaient également de le faire à titre d’exploration, car il est évident qu’ils ne veulent pas annoncer qu’ils sont en train de découvrir de futures mutations. Il faut être très prudent pour s’assurer que le virus que l’on fait muter ne crée pas quelque chose qui se propage partout. Ce qui, je le soupçonne, est la façon dont le virus a commencé à Wuhan, pour être honnête. » C’est alors qu’il déclare que : « [Le Covid-19 va être une vache à lait pour nous pendant un certain temps à l’avenir. »
Plus tard, dans un endroit non déterminé à New York, James O’Keefe confronte le Dr Walker au sujet de la conversation enregistrée sur la mutation du virus. Le Dr Walker reconnait l’authenticité de la vidéo mais déclare qu’il mentait.
Le Dr Walker appelle la police, mais les officiers ne veulent prendre aucune mesure contre les journalistes de Project Veritas. Un officier mentionne que si James O’Keefe n’était pas parti, il aurait arrêté le Dr Walker pour agression.
Pfizer a commenté la vidéo dans un communiqué de presse 48 heures après sa diffusion.
Les responsables de Facebook et d’Instagram n’ont pas répondu à l’heure de la mise sous presse à une demande de commentaire d’Epoch Times.
Zachary Stieber a contribué à cet article.
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