Ce sera une histoire marquante lorsque la panique du virus du PCC* sera terminée, bien que notre capacité à oublier de telles choses soit apparemment sans limite.
Le London Times rapporte :
« Les laboratoires chinois ont identifié un virus mystérieux comme un nouvel agent pathogène hautement infectieux à la fin décembre de l’année dernière, mais ils ont reçu l’ordre d’arrêter les tests, de détruire les échantillons et de supprimer cette information », a révélé un média chinois.
« Le 1er janvier, un responsable régional de la santé à Wuhan, centre de l’épidémie, a exigé la destruction des échantillons de laboratoire qui ont permis d’établir la cause de la pneumonie virale inexpliquée. La Chine n’a reconnu l’existence d’une transmission inter-humaine que plus de trois semaines plus tard. »
En d’autres termes, le régime de Pékin a menti sur le virus depuis le début, puis a détruit les preuves de son mensonge. Une fois qu’ils ont cru avoir dissimulé le scandale, ils ont poursuivi le trafic aérien en Europe, une pratique que les Iraniens ont émulée.
Comme l’a rapporté le Jerusalem Post :
« Les aéroports et les autorités allemandes ont défié le 18 mars l’annonce du ministre des Transports Andreas Scheuer d’interdire les vols en provenance des points chauds de l’épidémie du coronavirus dans la République islamique d’Iran et de Chine. »
« Le quotidien Die Welt a intitulé son article en ligne du 18 mars : ‘Le vol IR721 [d’IranAir] montre que l’interdiction d’atterrissage d’Andreas Scheuer était en fait une promesse en l’air’. »
« Les médias allemands ont rapporté que le vol IR721 d’IranAir en provenance de Téhéran est arrivé à Francfort le 18 mars et que d’autres avions devraient arriver de Chine, notamment le vol CZ461 de China Southern Airlines, qui est parti de Shanghai et arrivera à Francfort. »
Pendant ce temps, les journalistes occidentaux en Chine ont dit à leurs lecteurs que les fonctionnaires chinois mentaient toujours sur la véritable situation, que la maladie était toujours endémique et qu’en fait à Wuhan,« dans une vidéo circulant sur les médias sociaux, on peut voir des résidents crier aux dirigeants en visite depuis les appartements où ils sont mis en quarantaine : ‘C’est faux, tout est faux.' »
Les citoyens chinois et iraniens n’ont pas été dupes, ils ont vu la réalité de leurs propres yeux. Seuls les dirigeants occidentaux ont été dupés par ces mensonges, mais à présent, les faits sont connus de tous, et le régime de Pékin expulse les correspondants américains du New York Times, du Washington Post et du Wall Street Journal. De cette façon, les responsables chinois comptent rejeter la responsabilité de la pandémie sur les États-Unis.
Nous ne connaissons pas les effets de la désinformation chinoise ou autre, mais nous savons que la Maison-Blanche a de gros arguments pour répondre correctement aux mensonges iraniens et chinois. Il s’agit plus ou moins des mêmes divisions, d’une part, menées par le secrétaire d’État Mike Pompeo et le président Donald Trump, qui préconisent une intervrvention ferme, tandis que d’autre part, le secrétaire à la défense et les chefs des armées prennent leur temps, arguant que, par exemple, nous n’avons pas de preuves convaincantes que l’Iran était derrière les attaques à la roquette qui ont blessé des soldats américains.
Et pour la énième fois, il n’y a pas eu de réaction sévère capables d’entraîner des changement dans le comportement des Iraniens.
Selon le New York Times, « Certains responsables américains admettent maintenant que le meurtre du général Suleimani n’a pas – comme certains l’espéraient – conduit l’Iran et ses mandataires à réfléchir à deux fois avant de fomenter la violence en Irak et ailleurs ».
Il y a 40 ans de preuves pour documenter le refus des Iraniens de conclure un accord avec les États-Unis, et l’insistance des Américains pour que, finalement, un accord soit conclu. À l’exception du bref moment qui a suivi l’assassinat du général Soleimani, Donald Trump a persisté dans sa conviction que Khamenei et ses cohortes finiraient par conclure un accord solide.
Malheureusement, c’est un moment terrible pour maximiser la pression sur Téhéran, car tout ce qui ferait descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues menacerait les manifestants. Aucun président américain ne voudrait que son nom soit associé à une telle débâcle.
Donald Trump est donc contraint d’espérer un miracle : que la combinaison du virus et des sanctions sera mortelle pour le régime de Khamenei, et qu’elle amènera au pouvoir une nouvelle génération d’Iraniens.
C’est peu probable, mais le monde est de plus en plus improbable, n’est-ce pas ?
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, qui est à l’origine de la maladie COVID-19, comme le virus du Parti communiste chinois (PCC) parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du régime communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Michael Ledeen est chercheur sur la liberté à la Fondation pour la défense des démocraties. Il a été consultant auprès du Conseil national de sécurité et des ministères de l’État et de la Défense, et conseiller spécial du secrétaire d’État. Il est l’auteur de 35 livres, dont le plus récent est Field of Fight : How to Win the War Against Radical Islam and its Allies (Peut se traduire en français par : « Champ de bataille : comment gagner la guerre contre l’Islam radicale et ses alliés »), co-écrit avec le lieutenant général à la retraite Michael T. Flynn.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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