Deux hommes soupçonnés d’être impliqués dans la mort le 25 mars en Guyane française du gendarme Arnaud Blanc ont été arrêtés par la police du Brésil alors qu’ils tentaient de fuir vers ce pays, a indiqué lundi la gendarmerie française.
Ces arrestations ont eu lieu vendredi sur le fleuve Oyapock, qui marque la frontière entre le département français et le Brésil, a indiqué à l’AFP le commandement de la gendarmerie de Guyane. « Les investigations se poursuivent, il y aura sûrement d’autres personnes à entendre », a-t-il ajouté. « Une demande de coopération est en cours de transmission entre les autorités judiciaires des deux pays », a poursuivi la même source.
Les suspects, âgés de 28 et 32 ans, ont été placés en détention provisoire au Brésil. « L’interception a empêché leur fuite vers les Ztats du Para et du Maranhão », a expliqué à l’AFP Charles Corrêa, délégué de la police civile d’Oiapoque, ville brésilienne située face à la Guyane sur le fleuve Oyapock.
Une opération conjointe franco-brésilienne
L’interpellation s’est déroulée dans le cadre de l’opération Horus, menée par les forces de l’ordre des deux pays pour lutter contre les activités illicites à la frontière franco-brésilienne, a précisé la gendarmerie française.
Le major du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) Arnaud Blanc, 35 ans, avait été tué le 25 mars sur la commune de Maripasoula, en Guyane, lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal. Les deux nouvelles arrestations de vendredi portent à six le nombre de suspects appréhendés pour cette affaire, dont le tireur présumé, arrêté deux semaines après le crime dans le même secteur.
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