De premières échauffourées ont éclaté samedi en début d’après-midi dans la manifestation parisienne des « gilets jaunes », a constaté une journaliste de l’AFP.
À la mi-journée, la police avait procédé à Paris à 126 interpellations et plus de 11.000 contrôles préventifs, selon la préfecture.
La police a chargé à plusieurs reprises les manifestants, utilisant des grenades de désencerclement et des lacrymos le long du boulevard Richard-Lenoir entre Bastille et République.
Jusqu’ici, la manifestation drainant plusieurs milliers de personnes, partie de Bercy vers midi, se déroulait dans le calme.
Pour cet acte 23, Paris semble être l’épicentre de la mobilisation même si des défilés sont également prévus en région à l’orée d’une semaine où le chef de l’État va dévoiler jeudi ses réformes tirées du grand débat, dont l’annonce avait été différée en raison de Notre-Dame.
Les black blocs, ces activistes d’ultra gauche qui viennent semer le chaos dans les manifestations
Selon le syndicat France Police – policiers en colère, « Environ 80 % des casseurs sont membres de la mouvance de l’ultragauche (black bloc, zadistes, antifas). 10 % appartiennent à des groupuscules d’ultradroite et un socle de 10 % est composé de cas sociaux sans étiquette politique », ajoute France Police qui « déplore que les casseurs ne soient pas interpellés plus efficacement et rapidement. » Ces groupes promeuvent un mélange d’anarchie et de communisme.
Epochtimes.fr avec AFP
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