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Grèce : un étudiant meurt en protégeant sa petite amie contre 3 étrangers – sa mère dénonce « les forfaits des gangs criminels »

août 31, 2018 23:41, Last Updated: août 31, 2018 23:41
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Agressé par une bande de 3 voyous originaires d’Irak et du Pakistan pendant qu’il se promenait à Athènes avec sa petite amie, Nikos Moustakas a fait une chute mortelle. Bouleversée, la mère du jeune homme de 25 ans a adressé une lettre cinglante au Premier ministre grec, quelques jours après la mort tragique de son fils.

Le 16 août, Nikos Moustakas et sa petite amie ont été agressés par deux Pakistanais et un Irakien pendant qu’ils se promenaient sur la colline Philopappos, un lieu apprécié pour le point de vue imprenable qu’il offre sur l’Acropole.

Le jeune homme de 25 ans a refusé de remettre ses objets de valeur aux 3 voyous et il s’est interposé pour protéger sa petite amie. Mais en résistant à ses agresseurs, Nikos Moustakas a fait une chute qui lui a coûté la vie.

Les enquêteurs devront déterminer s’il a été poussé ou s’il a glissé pendant l’altercation qui l’opposait aux voleurs.

Bouleversée par le décès de son enfant, la mère de Nikos a écrit une lettre au Premier ministre grec Alexís Tsípras, qu’elle accuse de « négligence criminelle ».

Elle dénonce l’insécurité et la violence qui gangrènent Athènes, déclarant s’être sentie elle-même « menacée à tout moment et par toute forme d’activité criminelle » lorsqu’elle est venue déposer une gerbe pour son fils « en pleine journée ».

Madame Moustakas exige ainsi que le Premier ministre s’occupe « principalement de la sécurité de ses propres citoyens », qu’elle juge « abandonnés aux mains des gangs sans merci, pour lesquels la valeur de la vie humaine est moins importante que la valeur d’un mobile ou d’une chaîne en or ».

Elle souligne également l’absence de dispositif de sécurité sur le site touristique de l’Acropole et ses environs, regrettant qu’il n’y ait pas de « revêtement antidérapant », de « barrières adéquates » et de grillages, ainsi qu’un « éclairage suffisant » autour du monument de Philopappos.

La mère du jeune homme reproche non seulement au chef de l’exécutif d’avoir abandonné Athènes – « la ville la plus ancienne et la plus historique en Europe » –, mais aussi le pays tout entier, désormais « en proie aux forfaits de gangs criminels qui attaquent les visiteurs en plein jour».

Un réquisitoire cinglant à l’encontre d’Alexís Tsípras, arrivé au pouvoir en Grèce à la faveur des élections législatives de 2015 qui virent Syriza – un parti « antisystème » classé à l’extrême gauche dont il est le président – devenir une des principales forces politiques du pays.

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