Les recherches de disparus autour du Volcan de Feu au Guatemala ont encore une fois dû être suspendues jeudi pour raisons de sécurité, trois jours après l’éruption spectaculaire qui a fait au moins 99 morts et près de 200 disparus. « Les conditions climatiques et les résidus encore incandescents dans les zones affectées ne permettent pas de préserver l’intégrité physique des secouristes », a déclaré à la presse David de Léon, porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre les catastrophes naturelles (Conred) « Nous rappelons que des explosions peuvent se produire dans la zone et que la pluie peut provoquer des coulées de boue et de cendre », a-t-il précisé.
Depuis trois jours, secouristes, policiers et militaires fouillent des amas de débris, de cendres et de roche à la recherche de corps à San Miguel Los Lotes et d’autres localités affectées par la spectaculaire éruption dimanche de ce volcan culminant à 3.763 mètres et situé à 35 kilomètres au sud-ouest de la capitale Guatemala. Mercredi, les recherches avaient déjà été suspendues du fait de fortes averses et d’une coulée incandescente ayant charrié des morceau de roche atteignant 5 mètres de haut dans certains cas, selon l’Institut guatémaltèque de vulcanologie (Insivumeh).
Cette catastrophe a fait au moins 99 morts, 58 blessés et 197 disparus dans la municipalité d’Escuintla et ses environs. Seuls 28 corps ont jusqu’ici pu être identifiés. Plus de 72 heures après le drame, l’aide internationale commençait à s’organiser et les Etats-Unis ont dépêché mercredi un avion militaire qui a transféré six enfants brûlés dans l’éruption vers un hôpital spécialisé de Galveston, au Texas (sud).
Le Volcan « de Fuego » était déjà entré en éruption en janvier. En septembre 2012, son précédent réveil avait entraîné l’évacuation de quelque 10.000 personnes résidant dans des villages situés sur le flanc sud. Deux autres volcans sont également actifs au Guatemala: le Santiaguito (ouest) et le Pacaya (20 km au sud de la capitale). Ce petit pays d’Amérique centrale est situé sur la «Ceinture de feu du Pacifique» », une zone qui concentre environ 85% de l’activité sismique terrestre.
DC avec AFP
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