La folie est-elle en train de s’emparer des Français qui se ruent vers les pompes ? Les longues files d’attente aux abords des stations-services mettent les usagers sur les nerfs, au point d’en arriver à des agressions physiques. Dans une station de Haute-Savoie, un homme de 33 ans a reçu six coups de couteaux sous les yeux de ses enfants, alors qu’il faisait la queue à la pompe. L’auteur des faits, un jeune homme d’une vingtaine d’années reprochait au père de famille de l’avoir doublé dans la file.
La violente agression au couteau s’est produite le mercredi 5 octobre vers 16h30 à la station-service de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie).
Poignardé sous les yeux de ses enfants dans la station-service
Un père de famille de 33 ans, d’origine suisse, a été poignardé à plusieurs reprises par un automobiliste haut-savoyard de 20 ans. Le mis en cause, jusque-là inconnu des services de police, a été interpellé par les gendarmes, rapporte France Bleu, il a reconnu les faits et est poursuivi pour tentative de meurtre.
Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bonneville, précise CNews. L’enquête a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Saint-Julien-en-Genevois.
Un climat général tendu, des automobilistes excédés
Les premiers éléments de l’enquête indiquent que le jeune homme n’aurait pas supporté qu’un véhicule, immatriculé en Suisse, le double à la station-service. Le ton est rapidement monté et l’automobiliste de 20 ans a sorti un couteau et poignardé le conducteur de l’autre véhicule, sous les yeux de ses enfants, assis sur le siège arrière. La victime a été transportée en urgence absolue au Centre hospitalier de Genève. Il est heureusement sorti d’affaire.
Compte tenu du contexte actuel de hausse des prix, de crainte de pénurie de carburant, les usagers affluent en masse dans les stations services. Par conséquent, les attentes s’allongent, les esprits peuvent rapidement s’échauffer. La vigilance et la patience sont donc de mise.
En outre, dans un contexte de mouvement social chez TotalEnergies, le gouvernement maintient qu’il n’y a pas de pénurie de carburant en France. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, parle plutôt de « tensions temporaires d’approvisionnement » et vendredi, le président Emmanuel Macron a appelé les automobilistes au « calme ».
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