Ces familles de victimes de l’offensive terroriste du 7 octobre en Israël accusent le parti insoumis de « porter une très lourde responsabilité dans l’explosion de la judéophobie » en France.
Alors que la France s’apprête à honorer le souvenir des victimes de l’attaque terroriste du Hamas en Israël du 7 octobre, des familles de victimes ont interpellé dans une lettre le président de la République, Emmanuel Macron, afin que La France insoumise ait l’interdiction de prendre part à l’hommage national organisé le 7 février à Paris.
« Nous, familles des victimes des terroristes du Hamas demandons solennellement à ce que soit interdite toute présence de la France Insoumise à l’hommage national qui sera rendu aux 42 victimes franco-israéliennes du 7/10 », écrivent les représentants de cinq familles de victimes avec l’appui du collectif No Silence, dans un courrier transmis au chef de l’État et citée par TF1.
« Entre indécence, absence de respect, relativisme et négationnisme, la France Insoumise et ses porte-paroles se sont illustrés par des propos gravissimes depuis le pogrom du 7 octobre », fustigent les proches des Français assassinés.
Les propos mentionnés évoquent ceux de Jean-Luc Mélenchon et d’un grand nombre de députés du parti qu’il dirige, et qui ont créé l’écœurement après les attaques du 7 octobre, notamment en refusant de qualifier le Hamas de groupe terroriste, parlant à la place de « crimes de guerre ».
« Ce 7 février doit permettre d’apaiser les douleurs »
« Il ne nous semble pas concevable qu’une force politique puisse, de près ou de loin, associer les terroristes du Hamas à cet hommage en l’instrumentalisant. Ce 7 février, doit permettre de saluer leur mémoire, d’apaiser les douleurs et de réparer les vivants, de faire en sorte que chacun de nous puisse se recueillir, et écouter les récits, afin qu’ils intègrent le récit national français », concluent les familles endeuillées dans leur lettre.
Mardi 23 janvier, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait pourtant affirmé, lors d’une conférence de presse, qu’elle participerait à l’hommage. « Je serai présente […] et j’ai demandé à ce qu’il soit rendu un hommage à l’ensemble des victimes françaises de cette guerre au Proche-Orient », avait-elle déclaré, plaidant pour l’étendre « aux Franco-Palestiniens qui sont morts […] dans les crimes de guerre commis par Netanyahu ».
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