Un lycéen de 19 ans, sans antécédent judiciaire et originaire de Mayenne, s’est dénoncé vendredi au commissariat après une explosion la veille, qui n’a pas fait de victime, dans son lycée à Laval, a-t-on appris auprès du parquet.
Le jeune homme « s’est présenté spontanément ce jour (vendredi, ndlr) au commissariat de police de Laval » et « a expliqué avoir voulu reproduire une expérience vue sur internet sans mesurer les conséquences de son acte », selon le communiqué de la procureure de Laval, Anne-Lyse Jarthon.
« J’ai cru qu’on allait avoir un terroriste »
Placé en garde à vue, il a été déféré au tribunal pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CPRC). Il a été « condamné à une peine de six mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple, une peine de stage de citoyenneté, une amende et une interdiction de détenir ou porter une arme pendant 2 ans », a-t-on indiqué de même source.
« À la suite d’une explosion, dans le couloir du bâtiment A, nous avons procédé à une évacuation générale. Les pompiers et la police ont été tout de suite sur place », a écrit la direction de l’établissement dans un mail transmis aux parents d’élèves, selon Ouest-France. « Il s’agit, selon toute vraisemblance, d’un acte de malveillance, une bouteille contenant un mélange réactif ayant été découvert dans un couloir. Il ne s’agit pas des salles de sciences. » a précisé la direction.
« Le bruit ça ressemblait à un bruit de fusil », a confié Cerise a franceinfo. « On a très vite compris que ce n’était pas un exercice. J’ai eu la peur de ma vie, j’ai cru qu’on allait avoir un terroriste », a précisé la lycéenne, qui indique avoir entendu « un gros boum ».
Trois élèves hospitalisés pour contrôle
Provoquant des dégradations « légères » et aucun blessé direct, l’explosion était intervenue jeudi à 9h15 dans un couloir du lycée Douanier Rousseau où est scolarisé le jeune homme mis en cause.
L’explosion avait été provoquée par « une bouteille avec du liquide et du papier aluminium », avait précisé ensuite la procureure, annonçant l’ouverture d’une enquête « du chef de dégradation par un moyen dangereux pour les personnes ».
« Trois personnes ont été prises en charge par les secours et conduites à l’hôpital de Laval pour contrôle : l’une qui a été incommodée par les fumées générées par l’explosion et les deux autres qui ont connu un état de stress », avait-elle ajouté.
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