Le député béarnais Jean Lassalle a annoncé le 16 mars être à nouveau candidat à la présidentielle en 2022, avec l’intention de créer « un effet surprise ».
Avec des crises comme celle du Covid-19, « le ciel s’assombrit, tout n’est que tristesse, stress, angoisse. Souvent, ça débouche sur des rivières de sang qui emportent nos jeunes ». Face à cela, « nous devons être porteurs de joie, toucher au coeur des gens qui sont totalement hagards, comme après le passage d’un tsunami », estime le député des Pyrénées-Atlantiques, confirmant sa candidature annoncée par LCI.
« Il faut parler aux gens à hauteur d’homme, que ce soit l’heure d’un nouveau printemps basé sur une joie : ces grands moments de joie qu’on retrouve en 98 quand on est champions du monde, qu’on retrouve à la Libération, et qui permettent de rouvrir toutes les portes archi verrouillées », ajoute-t-il.
« Je serai en finale »
Invité sur RTL, un journaliste lui demande pour qui il voterait en cas de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Jean Lassalle répond : « Pour moi ! ». « Parce que je serai en finale, il va y avoir un effet de surprise », souligne-t-il.
« Jamais en France une finale annoncée n’a été réalisée », rajoute M. Lassalle. « Il en manquera un ou l’autre. Qui vous dit que Macron, que je ne critique pas… mais il peut très bien tomber sur le Zeneca là, ce fameux vaccin. On peut lui trouver un truc et en quelques jours il peut être balayé. Qui dit que Marine va rester à ce niveau-là ? ».
Le député du Béarn pense plutôt à « une personnalité », « ça peut très bien être une femme, ça peut être moi », déclare-t-il. « Je me suis rendu compte cet hiver que je n’avais jamais reçu autant de courriers et de messages me disant : ‘Jean Lassalle, il faut que vous vous présentiez' ». C’est chose faite.
Celui qui avait arboré un gilet jaune dans l’hémicycle en novembre 2018 pour soutenir le mouvement du même nom espère que certains d’entre eux « voteront » pour lui : « j’en serais très honoré, car ils sont la dernière inspiration révolutionnaire d’un pays très révolutionnaire ».
Pour récolter les 500 parrainages de maires nécessaires, « je sais que ce sera difficile, mais j’y étais arrivé la dernière fois », relève le député du groupe Libertés et Territoires.
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