La Première dame américaine Jill Biden est arrivée lundi matin en France, où elle participera mardi à une cérémonie marquant le retour des États-Unis au sein de l’Unesco, l’organisation onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture, a constaté l’AFP.
Mme Biden a atterri peu avant 10H00 de Paris (8H00 GMT) à l’aéroport d’Orly, dans le sud de la capitale française, à bord d’un avion officiel américain, a constaté un photographe de l’AFP. Portant un tailleur jaune, elle a salué les personnes venues l’accueillir, puis s’en est allée. La Première dame des États-Unis, dont c’est la première venue officielle en France, doit passer du temps lundi après-midi avec les membres de l’ambassade américaine et leurs familles, selon un programme envoyé à l’AFP par ses services.
Mardi, elle rencontrera l’épouse du chef de l’État français Brigitte Macron au palais de l’Élysée, avant de s’attaquer au cœur de sa visite : la levée du drapeau américain dans l’enceinte de l’Unesco, qui marque le retour des États-Unis au sein de cette organisation onusienne dont le siège est à Paris. Jill Biden y prononcera un discours, aux côtés de la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay.
Mercredi, elle se rendra d’abord au cimetière américain de Bretagne pour « rendre hommage aux soldats américains ayant perdu la vie » durant la Seconde Guerre mondiale, puis elle visitera le Mont-Saint-Michel, un site du patrimoine mondial de l’humanité, pour « souligner l’importance de la préservation des sites du patrimoine culturel dans le monde entier », d’après son programme. Brigitte Macron sera aussi présente au Mont-Saint-Michel.
Un soulagement pour l’Unesco
Les États-Unis ont officiellement rejoint le 30 juin l’Unesco après un plébiscite des États-membres de cette organisation onusienne basée à Paris, et malgré l’opposition de la Russie et de la Chine.
Ils l’avaient quittée sous Donald Trump, en 2017, en dénonçant les « partis pris anti-israéliens persistants » de cette institution. Ce retrait, accompagné de celui d’Israël, était effectif depuis décembre 2018.
Son retour s’inscrit dans un contexte général de rivalité croissante avec la Chine, alors que Pékin souhaite transformer l’ordre multilatéral international mis en place après la Seconde Guerre mondiale, dont l’Unesco est une émanation.
Seuls dix pays se sont opposés fin juin au retour américain, dont l’Iran, la Syrie, la Chine, la Corée du Nord et surtout la Russie, qui avait à dessein considérablement ralenti les débats, à défaut de pouvoir renverser leur issue.
Les États-Unis avaient déjà quitté l’Unesco en 1984, sous Ronald Reagan, invoquant l’inutilité supposée et les débordements budgétaires de l’organisation qu’ils avaient ensuite réintégrée en octobre 2003.
Leur retour est un soulagement pour l’organisation, dont les contributions américaines représentaient 22% du budget. Washington s’est engagé à rembourser intégralement ses arriérés, qui atteignent 619 millions de dollars, soit davantage que le budget annuel de l’Unesco, évalué à 534 millions de dollars.
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