Le plongeon historique d’Anne Hidalgo dans la Seine doit avoir lieu mercredi 17 juillet au matin, neuf jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, selon l’invitation envoyée mardi par la compétition de natation eau libre partenaire.
Après plusieurs reports, la maire de Paris « propose aux nageurs licenciés à une des fédérations sportives comprenant la natation en eau libre de la rejoindre le mercredi 17 juillet, à partir de 8h45, pour nager à ses cotés dans le bras Marie », entre le quartier Saint-Paul et l’île Saint-Louis, annonce l’Open Swim Stars dans un mail aux personnes inscrites, transmis à l’AFP.
Pour autant, prévient cette organisation, l’événement « pourrait être à nouveau reporté au cas où les seuils pour la baignade seraient à nouveau dépassés ».
Contacté par l’AFP, l’entourage de la maire n’a pas voulu confirmer l’information dans l’immédiat.
Fin juin, elle avait annoncé qu’elle se baignerait la semaine du 15 juillet, après le passage de la flamme olympique dans la capitale les 14 et 15.
La date initiale était le 23 juin, mais le mauvais temps de juin, synonyme de pollution bactériologique et de fort débit du fleuve, ainsi que la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ont amenée à reporter ce moment symbolique à l’après-législatives.
L’état sanitaire de la Seine s’est amélioré fin juin pour devenir conforme aux standards de baignade certains jours, quatre semaines avant les épreuves olympiques prévues dans le fleuve.
L’heure de vérité approche pour les organisateurs des Jeux: après la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, la Seine doit accueillir les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août), natation-marathon (8 et 9 août) et paratriathlon (1er et 2 septembre).
En cas de précipitations intenses, de l’eau non traitée – mélange de pluie et d’eaux usées – peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que des ouvrages de rétention inaugurés avant les Jeux ont vocation à empêcher.
Le débit de la Seine reste en outre anormalement élevé pour la saison: mardi midi, il frôlait encore les 500 m3/seconde, alors qu’il se situe habituellement entre 100 et 150 m3/s l’été.
Lors d’une rencontre avec les journalistes mardi, le préfet de région Marc Guillaume, qui mène avec la mairie le plan visant à rendre le fleuve baignable, a estimé que les règlements permettaient d’aller « grosso modo jusqu’à 450 m3/s » pour permettre la tenue des épreuves.
Sur le plan bactériologique, « avec 450 m3/s aujourd’hui, on est aux normes » ce qui « montre que plan a été bien conçu et réalisé », s’est-il félicité.
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