La maire de Paris Anne Hidalgo, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques Tony Estanguet et le préfet d’Île-de-France Marc Guillaume se baigneront dans la Seine mercredi matin, à neuf jours des JO-2024 et des épreuves prévues dans le fleuve, a confirmé mardi l’Hôtel de Ville.
La ministre des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, s’est baignée dans la Seine samedi matin, devançant le trio de quelques jours. Très attendu depuis qu’Anne Hidalgo en a fait la promesse, l’événement aura lieu à partir de 8h30 sur le Bras Marie, entre le quartier Saint-Paul et l’île Saint-Louis, précise la mairie dans un communiqué.
C’est déjà là, à l’été 2023, que s’étaient élancés des nageurs en eau libre, accompagnés de deux adjoints de la maire. La maire de Paris avait alors annoncé les trois futurs sites de baignade parisiens prévus à partir de 2025. « Après la baignade, une compétition en eau libre avec de nombreux nageurs licenciés sera organisée », précise la mairie, qui rappelle que « la bonne tenue de l’évènement est conditionnée à plusieurs critères : météo, qualité et débit de l’eau ».
La date était connue depuis que l’organisation de natation en eau libre partenaire de l’événement, l’Open Swim Stars, avait invité ses participants à « rejoindre » la maire pour « nager à ses côtés dans le Bras Marie ».
Résultats positifs
Le suspense demeurait néanmoins quant à la qualité bactériologique du fleuve. Après plusieurs salves de mauvaises analyses en juin en raison d’une météo très pluvieuse, mairie et préfecture de région ont annoncé des résultats globalement positifs les deux dernières semaines.
La teneur du fleuve en bactérie fécale E.Coli, l’une des deux mesurées pour autoriser ou non la baignade, entre de plus en plus dans les clous : entre le 3 et le 9 juillet, le point de prélèvement du pont Alexandre-III, le site olympique, n’a dépassé la norme de 1000 unités formant colonie (UFC)/100 ml qu’une seule journée.
Selon les deux derniers prélèvements réalisés le 26 juin et 4 juillet par l’ONG Surfrider sur le même site, la teneur en E.Coli et en entérocoques était là aussi conforme aux normes des fédérations internationales des sports concernés. Autre bonne nouvelle pour les organisateurs : le débit de la Seine, gonflé par les derniers mois pluvieux, est redescendu mardi sous la barre des 400 m3/seconde. Il reste toutefois très loin des normales de saison, entre 100 et 150 m3/seconde.
Initialement prévu le 23 juin, ce plongeon historique, promesse non tenue de l’ancien maire Jacques Chirac plus de trois décennies auparavant, avait été reporté en raison de l’état impropre du fleuve mais aussi des élections législatives.
Emmanuel Macron, qui avait assuré fin février qu’il se baignerait dans le fleuve sans préciser la date, avait « refusé » l’invitation de la maire pour le 23 juin, a indiqué l’entourage de cette dernière à l’AFP. Pour cette nouvelle date, « je crois qu’il a une semaine avec d’autres priorités », a dit lundi Mme Oudéa-Castéra, interrogée par l’AFP, en référence à la situation politique du pays.
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