Le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un vit dans la peur d’être assassiné par les forces américaines et sud-coréennes, a déclaré un législateur sud-coréen.
Maintenant, Kim préfère voyager à l’aube et a remplacé sa Mercedes-Benz 600 par une voiture moins prestigieuse que celles de ses subordonnés par peur d’être attaqué par les voies aériennes ou par l’intermédiaire d’une opération clandestine qui pourrait mettre fin à ses jours.
Ces informations ont été relayées par les services nationaux de renseignement sud-coréens lors d’une assemblée parlementaire à huis clos, d’après Lee Cheol-woo, député du parti opposé principal, le Parti Liberté Corée, qui a assisté à la réunion, selon The Korea Herald. Le jeune dictateur est « extrêmement nerveux », a commenté l’agence de renseignement.
Les craintes du dictateur sont basées sur des rumeurs selon lesquelles les États-Unis et la Corée du Sud ont inclus dans leur stratagème une opération préventive – en réaction à une éventuelle agression de la Corée du Nord – le plan d’action 5015 de 2015, comprenant l’élimination de Kim.
La soi-disant « opération de décapitation » a été décrite, dans un rapport du journal japonais Asahi Shimbun, comme faisant partie du plan. The Korea Herald a également écrit que l’unité « chargée d’éliminer Kim et de paralyser le système de commandement et de contrôle du Nord » devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année.
Cependant, l’année dernière le ministère de la Défense nationale de Corée du Sud a nié les rapports. Le terme « opération de décapitation » n’existe pas dans les concepts opérationnels du ministère », a déclaré un responsable anonyme de la Défense, selon The Hankyoreh.
Le président Donald Trump a montré sa volonté d’adopter une position plus ferme contre la Corée du Nord, alors que celle-ci poursuit le développement d’un missile balistique intercontinental fonctionnel capable de délivrer une ogive nucléaire jusqu’aux États-Unis.
Mais Trump semble se concentrer principalement à convaincre la Chine d’exercer une pression sur son voisin sans scrupule.
Les dirigeants diplomatiques de la défense des États-Unis et du régime chinois se réuniront le 21 juin pour un entretien sur la sécurité qui, selon Washington, se concentrera sur la lutte contre les programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord.
Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson et le secrétaire à la Défense, James Mattis, prévoient de rencontrer la haute diplomatie chinoise, le conseiller d’État Yang Jiechi et Fang Fenghui, chef d’État major de l’Armée populaire de libération
Version originale : Kim Jong Un Fears Assassination: Report
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