Au-delà de l’horreur et du caractère arbitraire des attentats du 13 novembre, la force des Français a été de se réunir pour ne pas jouer le jeu des terroristes. Les réactions en France de la part des personnalités politiques aussi bien que des simples citoyens abondent permettant au fur et à mesure de faire ressortir la lumière de ces évènements.
Réactions sur les médias sociaux
À l’image de La Marseillaise chantée par les spectateurs à la sortie du Stade de France après les attentats, les Français ont un travail de résilience à réaliser, une œuvre déjà entamée au mois de janvier avec les attaques de Charlie Hebdo et de l’hyper cacher. Les réactions dans ce sens ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux.
Depuis le début des attaques du 13 novembre, le hashtag #PrayForParis s’est imposé comme l’un des mots-clés les plus fréquemment cités sur Twitter. Plus de 6,7 millions de messages l’ont mentionné au cours des dix premières heures – #JeSuisCharlie n’avait atteint ce chiffre qu’en cinq jours.
« Pour Charlie, je n’étais pas en France. Hier, la première chose que je me suis dite, c’est que cette fois je suis avec mon peuple », a-t-on pu lire dans un tweet de Gabrielle Paoli, 24 ans. Pour Veronica, « personne ne devrait jamais être privé de sa liberté et de la chose la plus précieuse qui lui appartient : la vie ». « Non la France ne tombera pas », pouvait-on lire plus loin.
« Il faut rester debout pour qu’ils ne gagnent pas. Restons debout », publiait le compte PrayforParis. L’internaute r7 désigne une photographie des pompiers et des forces de l’ordre d’un seul mot : « Héros ». Des millions de messages de soutien tous différents ont afflué en quelques heures, relayant également plusieurs fois ce message : « Nous n’avons pas peur ».
Réactions du monde politique
Côté politique, de nombreux responsables ont appelé à l’unité nationale, une requête suivie par quasiment toutes les formations politiques, exception faite d’une certaine cacophonie au Front national et d’un refus du NPA. Le Parti socialiste et Les Républicains ont d’ailleurs annoncé la suspension de leur campagne pour les élections régionales.
« La France est forte et même si elle peut être blessée, elle se lève toujours et rien ne pourra l’atteindre, même si le chagrin nous assaille », a déclaré le président François Hollande lors de sa première intervention télévisée. En poursuivant : « Parce que quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités, ils doivent être certains qu’il y aura en face d’eux une France déterminée, une France unie, rassemblée et une France qui ne se laissera pas impressionner ».
« Dans ces circonstances tragiques, la solidarité de tous les Français s’impose. C’est dans cet esprit que je soutiens la décision prise ce soir de décréter l’état d’urgence et la fermeture des frontières », a réagi Nicolas Sarkozy, le patron des Républicains.
Pour la maire de Paris Anne Hidalgo, « c’est un Paris fort de sa diversité qui est atteint, parce que ce modèle du vivre-ensemble est insupportable pour ceux qui voudraient réduire l’humanité tout entière au silence ». « Le message qu’on veut leur donner, avec l’ensemble des présidents de groupes politiques, c’est que nous sommes plus forts que ceux qui veulent nous réduire au silence », a ajouté Mme Hidalgo.
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