Le feuilleton de l’action de la mairie de Paris face à la multiplication des rats dans la capitale n’est pas près de se terminer.
Chacun se souviendra d’ailleurs avec émotion de cette élue écologiste parisienne qui préférait appeler les rats « surmulots » pour éviter de les stigmatiser, et de la réaction de l’Académie de médecine qui s’était ensuivie pour alerter sur les conséquences sanitaires délétères s’agissant de la transmission de la leptospirose, engendrée par leur prolifération.
La semaine dernière, la majorité municipale a récidivé en annonçant la création d’un comité chargé d’étudier la « cohabitation » des rongeurs avec les Parisiens. Répondant à une question du maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard, qui entendait réclamer la mise en œuvre d’un plan classique de lutte contre la présence des rats, l’adjointe à la santé d’Anne Hidalgo, Anne Souyris, n’a pas craint de déclarer que ceux-ci ne constituaient « pas un problème de santé publique ».
L’exécutif municipal, qui a décidé d’axer sa politique de prévention sur la verbalisation des habitants en cas de dépôt de déchets sauvages au sol, se refuse à utiliser des méthodes létales d’éradication de nos fameux « surmulots », ce dont s’est d’ailleurs félicitée l’association gauchiste Paris Animaux Zoopolis, d’obédience antispéciste.
Pire : la mairie finance également un projet de recherche du Muséum d’histoire naturelle, en collaboration avec l’Institut Pasteur, dont l’objectif est de « lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats ».
Cette situation littéralement ubuesque risque pourtant de ravaler la Ville lumière au statut de ville poubelle, sale et peu sûre, dont les 44 millions de touristes qui la visitent chaque année pourraient bien finir par se rendre compte. Une tiers-mondisation de la capitale dont la maire de Paris est la première responsable.
Article écrit par Romain Delisle. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.