Pendant près d’un an et demi, Bordeaux, Lyon et Nantes expérimentent depuis lundi sur leurs trottoirs les publicités éphémères.
Lors de votre ballade en ville, votre regard sera dorénavant attiré par une publicité. Les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes peuvent tester, depuis lundi 25 décembre, les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, et ce pour une durée d’un an et demi selon le Journal officiel.
Les «tags propres» permettent d’annoncer l’ouverture d’une nouvelle boutique, d’une association, d’un restaurant, signaler la tenue d’un festival…
Pour cela le coût est évidemment bien moins cher qu’une campagne traditionnelle d’affichage ou de tractage.
Les pubs éphémères sur les trottoirs vont être testées à Bordeaux, Lyon et Nantes https://t.co/H9wvvAK1R4 pic.twitter.com/MAoffyGPzx
— ActuEnFrance.fr -2 (@ActuEnFrance2) 24 décembre 2017
Peinture à l’eau et au pochoir : le tag reste propre et écologique
Une évaluation aura lieu tous les six mois pendant la période d’expérimentation au sein des trois agglomérations. Elle sera suivie d’un rapport final qui devra préciser combien de commerçants, artisans, annonceurs y auront eu recours.
Ce rapport devra également indiquer « la mesure d’un éventuel lien entre accidents de la route et présence des marquages sur les trottoirs » et une éventuelle causalité avec des chutes de passants sur les trottoirs concernés. L’opinion des riverains sera également prise en considération, tout comme « les différentes techniques employées au regard notamment de l’effacement ou de la disparition effectifs des marquages au bout de dix jours ».
Bordeaux s’oppose à cette pollution visuelle
… où comment transformer un centre-ville en centre commercial ! Honte à @Bordeaux @nantesfr et @villedelyon de livrer ainsi leurs espaces publics aux marchands du temple. https://t.co/9zdhQtajxB @rap @lemondefr
— Thierry Salomon (@ThierrySalomon) 24 décembre 2017
Avant que le monde de la publicité s’en empare, cette technique est apparue dans le street art. Le « tag propre » est d’abord un acte militant. A l’origine, le « tag propre » est aussi un pied de nez à la loi. En France, le tag, défini comme « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins » sans autorisation préalable est puni de 3750 euros d’amende et deux ans de prison.
Plus de limites à la publicité, la ville de Nantes ne s’en réjouit pas
Le ministre chargé de l’Économie, le ministre chargé de l’Environnement et le ministre chargé de la sécurité routière se réservent donc le droit de suspendre, par un arrêté conjoint, à tout moment l’expérimentation « en fonction des circonstances ».
Publicités sur les trottoirs en France. À New York ils ont inventé les hommes-pubs (tatouage définitif sur le front avec pub coca, McDo, grosses agences immobilières…). En échange le tatoué reçoit un pécule mensuel. #BourdinDirect
— EINSTEIN 1921 φ🔻 (@Einstein1921) 26 décembre 2017
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