L’avocat de Læticia Hallyday a annoncé que la tombe de Johnny Hallyday à Saint-Barth est menacée par « le sable de mer, très corrosif » et par les nombreux « crabes de terre » du cimetière et demande l’autorisation de déplacer le cercueil dans un caveau adjacent.
Après l’héritage de Johnny Hallyday, c’est sa sépulture aux Antilles qui oppose sa veuve Laeticia à sa fille Laura : la première accuse la seconde de s’opposer à ce qu’on déplace son cercueil dans un caveau adjacent pour le préserver du « sable » et des « crabes », ce dont cette dernière se défend.
Dans une lettre adressée jeudi au président de la collectivité Bruno Magras, Me Gilles Gauer rappelle que Johnny Hallyday, décédé le 5 décembre 2017, « avait demandé à reposer au cimetière marin de Lorient à Saint-Barthélemy, dans un caveau à construire ».
Il réclame que le transfert du cercueil dans le caveau que Læticia Hallyday a fait construire à moins d’un mètre ait enfin lieu au nom du « respect de la volonté de Johnny », mais aussi de « l’impératif de la protection de la dignité de sa sépulture et de son corps ».
Depuis son inhumation le 11 décembre 2017 sur la petite île antillaise, le rockeur repose dans un cercueil qui « a été de manière provisoire enseveli directement dans le sable, dans l’attente de son déplacement ».
« Urgence absolue »
Mais le 18 décembre, le fossoyeur en chef des cimetières de Saint-Barthélemy a écrit à la veuve pour avertir des « risques de laisser (le cercueil) plus longtemps à même le sable (…) En effet, le sable de mer, très agressif et très corrosif (…) pourrait altérer de façon significative le bois du cercueil, ce à quoi nous pouvons ajouter le danger des gros crabes de terre très nombreux dans le cimetière de Lorient », explique l’avocat, citant le fossoyeur.
« Il existe à ce jour une obligation juridique et une urgence éthique à ce que ce déplacement puisse être autorisé et accompli sans délai », insiste Me Gauer, évoquant une « urgence absolue ».
Laeticia Hallyday a fait construire un caveau familial depuis plusieurs mois juste à côté de la première tombe. Mais l’exhumation et le transfert du cercueil ont été suspendus par la Collectivité début octobre à la demande de la fille du chanteur, Laura Smet, qui estimait n’avoir pas été préalablement consultée sur ce transfert.
Laura Smet « choquée »
Jeudi soir, Laura Smet a réagi sur le réseau social Instagram en se disant « choquée » par les affirmations de l’avocat. « Je n’ai malheureusement jamais été consultée sur la question de (la) sépulture, Laeticia ayant fait seule le choix de la sépulture actuelle dont elle connaissait parfaitement les conditions », écrit l’actrice. « J’ai découvert dans la presse l’été dernier le projet de transfert. J’ai immédiatement donné mon accord sur le principe de l’exhumation si tous les héritiers définissent ensemble les détails », poursuit-elle.
« À ce jour, à part de vagues informations, aucun détail précis ne m’a été donné sur cette exhumation », ajoute Laura Smet, selon laquelle « imaginer son père exhumé dans l’improvisation serait un nouvel affront à sa mémoire ». « Je ne peux m’y résoudre et je ne me laisserai pas instrumentaliser », conclut Laura Smet.
Pour sa part, l’avocat de la veuve assure que celle-ci a partagé « toutes les informations dont elle avait connaissance » et « a immédiatement reçu l’approbation » de David Hallyday, le fils aîné du chanteur.
Les relations de Laeticia Hallyday avec David Hallyday et Laura Smet sont tendues depuis le décès de l’icône, et une bataille juridique oppose ces deux camps au sujet de l’héritage.
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