Le patron des républicains Éric Ciotti a demandé vendredi à Emmanuel Macron l’organisation d’un référendum sur l’immigration « d’ici à la fin de l’année », après l’arrivée sur l’île italienne de Lampedusa de plus de 7000 personnes provenant d’Afrique du Nord, dans une déclaration à l’AFP.
« La situation à Lampedusa est dramatique au plan humain et migratoire », a expliqué le député des Alpes-Maritimes, convaincu que « ces populations en provenance majoritairement d’Afrique subsaharienne seront à nos frontières dans seulement quelques jours ». « Face à l’urgence, nous demandons au président de la République de convoquer un référendum sur l’immigration d’ici à la fin de l’année par le biais de l’article 89 de la Constitution », affirme-t-il.
Des demandes d’asile « effectuées avant l’arrivée en Europe »
Les Républicains ont déposé une proposition de loi constitutionnelle sur l’immigration qui prévoit de consulter le peuple sur ce sujet, une idée que M. Ciotti a relancée lors de la réunion du 30 août à Saint-Denis entre Emmanuel Macron et les chefs des partis politiques. « C’est la seule façon de faire bouger les choses en matière migratoire », assure le président de LR, rappelant que la réforme constitutionnelle que défend son parti « exigera que toutes les demandes d’asile soient effectuées avant l’arrivée en Europe ». Persuadé de n’en être « qu’aux prémices d’un déferlement migratoire », M. Ciotti prévient que « la situation ne va aller qu’en s’empirant ».
Dans l’immédiat, il demande au gouvernement d’« engager des moyens civils et militaires sans précédents pour protéger nos frontières terrestres et maritimes » et plaide pour « une initiative européenne globale pour renvoyer les migrants arrivés ces derniers jours à Lampedusa dans leur pays d’origine ». Une réunion doit se tenir vendredi au ministère de l’Intérieur sur cette arrivée massive de migrants sur les côtes italiennes, essentiellement sur l’île de Lampedusa.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.