À partir du lundi 13 février, les personnes en bonne santé de moins de 50 ans en Angleterre ne peuvent plus recevoir de rappel de vaccins Covid‑19 dans le cadre de la campagne de vaccination nationale.
Cette décision survient après la recommandation de l’organe consultatif du gouvernement britannique sur les vaccins, le Joint Committee on Vaccination and Immunisation (JCVI). Selon cette recommandation, l’offre pour cette tranche d’âge devrait prendre fin en même temps que la campagne de vaccination de l’automne 2022.
Selon le NHS England, toute personne âgée de 5 ans ou plus au 31 août 2022 se verra toujours offrir deux doses primaires de vaccins Covid‑19. Cependant les plus de 16 ans et les enfants vulnérables âgés de 12 à 15 ans pourront encore recevoir une dose de rappel. Par contre, ceux de moins de 50 ans, ne faisant pas partie d’un groupe à risque clinique ne pourront plus recevoir d’autres rappels.
Selon le JCVI, le taux d’acceptation du rappel initial chez les moins de 50 ans est inférieur à 0,1% par semaine depuis avril 2022.
Au Pays de Galles et en Irlande du Nord, les vaccins après le premier rappel ne sont pas disponibles pour les moins de 50 ans qui ne sont pas cliniquement à risque.
En Écosse, les rappels pour les personnes en bonne santé âgées de 16 à 49 ans prendront fin le 31 mars.
Le JCVI a également déclaré que l’offre de primovaccination devrait devenir plus ciblée au cours de l’année 2023. Elle devrait inclure les personnes de plus de 50 ans, les travailleurs sociaux et de santé, les soignants, les personnes de plus de 5 ans qui font partie de groupes à risque clinique et les personnes de plus de 12 ans en contact dans leur foyer avec des personnes immunodéprimées.
Le 3 février, l’organisme britannique de réglementation des médicaments, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA), a déclaré que la vaccination contre le Covid‑19 restait « le moyen le plus efficace de réduire le nombre de décès et de maladies graves dus au Covid‑19″. Tandis que de nombreux médecins, dont le Dr Tess Lawrie du Royaume‑Uni et le médecin américain Peter McCullough, insistent depuis les premiers jours de la pandémie sur le fait qu’un certain nombre de médicaments bon marché réadaptés fonctionnent bien dans le traitement précoce du Covid‑19.
L’efficacité et le profil de sécurité des vaccins à ARNm sont également contestés. Les autorités sanitaires, notamment la MHRA, ont affirmé que les effets secondaires graves, tels que la myocardite et la péricardite, sont « très rares », tandis que les contestataires estiment que les vaccins sont soit surfaits, soit inutiles, soit dangereux.
Le Health Advisory and Recovery Team, un groupe de médecins et de scientifiques britanniques sceptiques quant aux réponses du gouvernement à l’égard du Covid‑19, a écrit en janvier à la MHRA, demandant une « pause urgente dans le programme de vaccination Covid, en attendant un examen approfondi et indépendant de toutes les données de sécurité disponibles ».
Le Dr Malhotra, cardiologue britannique, qui avait auparavant soutenu le déploiement du vaccin Covid‑19, a également rejoint le camp des opposants l’année dernière, demandant l’arrêt du programme de vaccination.
Le Danemark a cessé de vacciner les personnes de moins de 50 ans en bonne santé depuis l’automne dernier, affirmant que les personnes de cette tranche d’âge ne courent « généralement pas un risque particulièrement élevé de tomber gravement malade à cause du Covid‑19 ». L’autorité sanitaire danoise a également déclaré que l’objectif de sa campagne de vaccination était de « prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès » et « non de prévenir l’infection par le Covid‑19. »
Le Dr Anthony Fauci, ancien conseiller médical en chef du président américain Joe Biden, a récemment rejoint le nombre croissant de responsables reconnaissant que les vaccins Covid‑19 fonctionnent peu efficacement contre l’infection.
Les vaccins contre le Covid‑19 et la grippe présentent des « insuffisances », notamment le fait qu’ils « confèrent une protection incomplète et de courte durée contre des variants en évolution constante du virus échappant à l’immunité de la population », ont écrit le Dr Fauci et de hauts responsables des National Institute of Health dans un récent article.
Entre‑temps, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont ajouté les vaccins Covid‑19 à leur calendrier de vaccination systématique des enfants et des adultes, s’attirant les critiques.
Selon le calendrier de vaccination 2023 des CDC pour les enfants et les adolescents, il est recommandé d’administrer deux ou trois doses de vaccins Covid‑19 en commençant par les nourrissons âgés de six mois seulement. Les enfants âgés de 6 mois à 4 ans et de 5 ans à 11 ans peuvent recevoir les vaccins Covid‑19 de Moderna ou Pfizer. Chez les enfants de 12 à 18 ans, les vaccins Novavax sont également recommandés.
Dans la liste pour les adultes, deux ou trois doses de vaccins Covid‑19 sont recommandées à partir de l’âge de 19 ans. La recommandation du vaccin Covid‑19 pour les enfants et les adultes en 2023 est incluse parmi les autres vaccins habituellement recommandés pour la rougeole, la grippe, la rubéole, etc.
Les conseillers des CDC ont recommandé en 2022 d’ajouter ces vaccins au calendrier.
Bien que les CDC aient ajouté les vaccins Covid‑19 à la liste des vaccins recommandés, ils ne les ont pas rendus obligatoires. L’agence n’a pas l’autorisation de le faire, mais les autorités étatiques le peuvent, et beaucoup rendent obligatoires la plupart des vaccins du calendrier. Pour l’heure cependant, aucun État n’a jamais rendu obligatoire les vaccins contre la grippe (ou le Covid) dans les écoles publiques.
Zachary Stieber et Naveen Athrappully ont contribué à cet article.
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