Le FBI aurait arrêté l’auteur et militant catholique pro-vie Mark Houck lors d’une descente menée dans sa maison de campagne tôt vendredi matin.
M. Houck, 48 ans, de Kintnersville, en Pennsylvanie, est la dernière cible d’une série de raids et d’arrestations menés par le SWAT sous l’égide du département de la justice. Le 23 septembre à 7h05, au moins deux douzaines d’agents fédéraux ont envahi sa propriété dans le comté de Bucks avec une quinzaine de véhicules, rapporte LifeSite News.
« Les enfants n’arrêtaient pas de crier », a déclaré Ryan-Marie, l’épouse de M. Houck, au portail d’information en ligne. « C’était juste effrayant et traumatisant. »
Ce père de sept enfants est également cofondateur et président de The King’s Men, un groupe à but non lucratif qui œuvre à la guérison des victimes de la dépendance à la pornographie. Selon sa femme, M. Houck se rend tous les mercredis à Philadelphie, à deux heures de route au sud, pour faire du conseil de quartier pendant six à huit heures dans deux centres d’avortement différents.
Sa femme a évoqué un incident au cours duquel son mari a « poussé » un militant pro-avortement pour l’éloigner de son fils de 12 ans alors que l’homme n’arrêtait pas de lancer des commentaires « grossiers, inappropriés et dégoûtants » à l’encontre de la famille Houck et approchait trop près de son fils. L’homme, qui n’a pas été blessé, a tenté de poursuivre M. Houck en justice. Ryan-Marie a déclaré à LifeSite que l’accusation de violation avait été rejetée par le tribunal de district de Philadelphie cet été, mais qu’elle avait été reprise d’une manière ou d’une autre par le Département de la Justice.
Le Département de la Justice, quant à lui, a accusé M. Houck d’avoir agressé à deux reprises un agent de santé chargé de l’accompagnement dans un centre de soins de santé génésique, identifié dans l’acte d’accusation sous le nom de « B.L. », en violation de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des centres de soins, qui considère comme un crime fédéral le fait d’utiliser la force dans l’intention de blesser, d’intimider et d’interférer avec une personne parce qu’elle dispense des soins de santé génésique.
S’il est reconnu coupable de ces infractions, M. Houck risque jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et des amendes qui pourraient atteindre 350.000 dollars, selon un communiqué de presse du 23 septembre.
Fusils
Malgré les tentatives pacifiques déployées par M. Houck pour les apaiser, 25 à 30 agents armés ont continué à frapper à la porte et à crier.
« S’il vous plaît, je vais ouvrir la porte, mais, je vous en prie, mes enfants sont dans la maison. J’ai sept bébés dans la maison », a lancé M. Houck, selon son épouse. Lorsqu’il a ouvert la porte, « ils avaient de gros, d’énormes fusils pointés vers Mark puis vers moi et partout dans la maison », a déclaré Ryan-Marie Houck à LifeSite.
« Je ne sais pas vraiment ce que cela donnerait si vous aviez des armes pointées sur votre père et votre mère dans votre maison en vous réveillant le matin », a-t-elle déclaré au média.
Lorsque Ryan-Marie Houck a accusé le FBI d’avoir enlevé son mari, les agents lui ont fourni la première page du mandat de perquisition et lui ont fait savoir qu’ils emmenaient son mari au « bâtiment fédéral du centre-ville de Philadelphie ».
« Le FBI s’est transformé en police secrète de Biden », a écrit Ronny Jackson (Parti républicain – Texas) sur Twitter le 24 septembre. « L’envoi d’une petite armée d’agents lourdement armés pour faire une descente au domicile de Mark Houck devrait effrayer TOUS les Américains. Le FBI qui utilise la peur et l’intimidation pour s’en prendre aux conservateurs doit cesser ! »
Le Département de la Justice et le FBI n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
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