Selon les chiffres officiels, le nombre de décès imputables à des troubles du rythme cardiaque est à l’origine d’une augmentation de la mortalité.
Le nombre de décès par arythmie cardiaque enregistrés en Angleterre et au Pays de Galles a dépassé la normale durant la majeure partie du premier semestre 2022, a écrit mardi l’Office of National Statistique (ONS).
Les données montrent globalement que le nombre de décès a dépassé la moyenne des cinq dernières années, avec 3.848 décès excédentaires enregistrés au cours du premier semestre 2022.
Le nombre total de décès causés par un rythme cardiaque irrégulier était supérieur de 37,1% à la normale en mars, de 23,1% en avril, contre 13,7% en janvier et 9,2% en février.
Les autres causes majeures qui auraient contribué à la hausse du nombre de décès cette année sont les cardiopathies ischémiques, le diabète, la démence et la maladie d’Alzheimer.
Décès cardiaques
Sarah Caul, responsable de l’analyse de la mortalité à l’ONS, a expliqué que, sur les mois de mars, avril et mai, « nous avons constaté une augmentation du nombre de décès causés par des arythmies cardiaques, principalement chez les personnes âgées de 80 ans et plus ».
« Des travaux supplémentaires doivent être effectués pour comprendre un éventuel lien entre les effets à long terme du Covid et l’augmentation du nombre de décès d’origine cardiaque », a‑t‑elle ajouté.
La Health Advisory and Recovery Team (HART) [Équipe consultative sur la santé et le rétablissement, ndt.] est un collectif de spécialistes sceptiques quant à la politique et aux directives relatives à la pandémie de Covid‑19. HART réclame une enquête et davantage de données sur l’incidence de la myocardite consécutive à une vaccination à ARNm.
« De toute évidence, les vaccins sont inquiétants car ils provoquent des myocardites, qui entraînent des troubles cardiaques. Le Covid pourrait également entraîner des troubles du rythme cardiaque. Il n’est pas très difficile de distinguer les deux », a déclaré le Dr Clare Craig, porte‑parole de HART et pathologiste, à Epoch Times.
« Un peu d’ouverture et de transparence permettrait de révéler s’il y a un problème, et s’il y a un problème, nous travaillerons à partir de là sur les faits. » Ce serait préférable, ajoute‑t‑elle, à se faire pointer du doigt : « On expose partout que nos inquiétudes sont infondées et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »
Jamie Jenkins, ancien responsable de l’analyse de la santé et du marché du travail à l’ONS, a déclaré par courriel à Epoch Times qu’il avait déjà signalé sur son site des recherches relatives à l’incapacité du NHS à faire face à la situation. Il a par exemple mentionné que certaines personnes qui avaient auparavant survécu à des maladies étaient aujourd’hui en train de mourir.
Selon lui, « il existe plusieurs études qui établissent un lien entre les problèmes cardiaques en cours et le Covid. Les vaccins ont également été associés à ce phénomène ».
« L’ONS dispose de données sur le statut vaccinal des individus, c’est donc un domaine sur lequel il pourrait se pencher. Un des défis est de déterminer avec précision si une personne a eu le Covid, car pour la vague qui a suivi Noël, beaucoup de ceux qui l’ont eu n’ont pas été testés. Si on n’examine pas la situation au niveau du patient et si on ne connaît pas le statut vaccinal ou l’état d’infection antérieur, il est difficile de tirer des conclusions », a ajouté M. Jenkins.
PA Media a contribué à cet article.
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