Le titre du nouveau livre de Robert F. Kennedy Jr., candidat à l’élection présidentielle américaine, « The Wuhan Cover Up » (Le secret de Wuhan), ne reflète pas vraiment la portée et la nature de cet ouvrage majeur. Il s’agit là du résumé historique et de l’acte d’accusation le plus complet jamais écrit sur l’histoire du programme de guerre biologique et de biodéfense des États-Unis.
Résumant un étonnant panorama de l’histoire censurée, ce livre commence par des exemples de guerre chimique et biologique remontant à l’Antiquité, en Méditerranée et en Europe, et se poursuit par une discussion ouverte sur les vérités bouleversantes relatives au programme de guerre biologique du Japon impérial pendant la Seconde Guerre mondiale (Unité 731), l’importation d’experts et de technologies de guerre biologique japonais et allemands à Fort Detrick pour créer l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID, opération Paperclip), l’évasion stratégique des « traités » mondiaux de guerre biologique, jusqu’à l’actuelle collusion et dissimulation de l’Institut de virologie de Wuhan entre la CIA, la communauté du renseignement et le Parti communiste chinois (PCC), et conclut en jetant un coup d’œil sur l’avenir.
L’histoire de la biologie moderne (en particulier la microbiologie, la biologie moléculaire et la virologie) et de l’industrie pharmaceutique des maladies infectieuses est intimement liée à la guerre biologique américaine, ce qui est souvent ignoré par les universités, les médias et la caste politique de Washington.
On estime que les dépenses fédérales totales consacrées à la recherche et au développement des armes biologiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques et à toxines (1975) ont dépassé les coûts du programme américain de guerre nucléaire au cours de cette période, et ce programme d’armes biologiques (et son mode de financement) est intimement lié au monde universitaire.
La plupart des dirigeants de la Société américaine de microbiologie étaient également des dirigeants du programme américain de guerre biologique financé par le département de la Défense des États-Unis et la CIA. Cet historique et ce contexte sont nécessaires pour comprendre comment la corruption des milieux universitaires, des revues à comité de lecture, des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), de l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA), de la recherche biologique et universitaire a pu être aussi généralisée, comme l’a révélé la crise du Covid. Il suffit de suivre l’argent.
Ce qui nous amène au chapitre le plus récent et le plus sordide de cette triste histoire, « Le secret de Wuhan ». Une étude de cas qui montre comment le dérapage éthique conjoncturel qui se produit souvent lorsqu’une bureaucratie administrative gigantesque fusionne avec une « communauté du renseignement », entraîne des conséquences.
Le Léviathan qui en résulte, imprégné de la logique pragmatique « la fin justifie les moyens » propre à tous les menteurs chevronnés qui ont pratiqué l’espionnage à travers les âges, finit par oublier à la fois son objectif et son engagement à servir les citoyens, pour devenir un monstre prédateur.
Avec ce résumé magistral, M. Kennedy a expliqué comment cette incarnation moderne de la bête avachie annoncée dans le « Second Coming » de Yeats est née et s’est nourrie d’une coopération de convenance entre les complexes militaires/de renseignement/industriels de l’Ouest et de l’Est.
Aujourd’hui, la question qui se pose est de savoir si ce Léviathan planétaire parviendra à déployer des méthodes avancées de contrôle psychologique et d’information sur l’ensemble de la communauté humaine de façon à échapper aux conséquences de ses actes.
Ce livre et le travail de tant d’autres personnes déclencheront-ils une prise de conscience, un éveil et une réaction effective des citoyens face à la corruption abyssale qui touche la recherche médico-biologique, l’éthique médicale et l’ensemble de l’entreprise occidentale « santé » depuis plus d’un siècle ? Avec ce livre comme guide, nous pouvons voir l’ennemi, le visage du mal opportuniste rampant et mondialisé, c’est nous.
Publié à l’origine sur le site Substack de l’auteur, repris par le Brownstone Institute
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