« Aucune complication n’a été notée, encore moins de cas de décès », annonce le professeur Moussa Seydi, infectiologue à l’hôpital de Fann à Dakar.
Samedi 2 mai, les autorités sénégalaises ont déclaré leur intention de continuer à prescrire l’hydroxychloroquine aux malades du virus du PCC* après une analyse préliminaire montrant une réduction de la durée d’hospitalisation, alors que le pays fait face à une augmentation constante de cas.
Le professeur Moussa Seydi, infectiologue qui coordonne la prise en charge des contaminés, a présenté les résultats d’une analyse « préliminaire » montrant que, sur 181 patients, la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours pour les malades n’ayant reçu aucun traitement, 11 pour ceux ayant reçu de l’hydroxychloroquine seule, 9 pour ceux ayant reçu de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine (antibiotique), et même 8 pour ceux ayant consulté tôt et démarré le traitement dans les 24 heures. Pour lui, ces résultats sont encore préliminaires mais satisfaisants et tous les malades ont survécu.
« Chez tous les patients qui ont bénéficié du traitement à base d’hydroxychloroquine et qui ont consulté précocement, aucune complication n’a été notée, encore moins de cas de décès », a-t-il déclaré. « Nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine ».
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« Aucun effet secondaire grave »
Dans le même temps, le Pr Seydi a mené une deuxième étude portant cette fois sur 362 sujets qui ont reçus uniquement de l’hydroxychloroquine. Des effets secondaires, non précisés, ont été observés chez 12 personnes, a-t-il indiqué. Le traitement a été maintenu pour 4 d’entre elles parce que les effets n’étaient pas « gênants », et arrêté pour les 8 autres, mais il n’y a eu « aucun effet secondaire grave » et tous les signes ont régressé à la fin du traitement, a-t-il rapporté. « Vu ces résultats préliminaires, nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine », a-t-il conclu.
Le Sénégal a tôt fait le choix de suivre l’exemple du professeur français Didier Raoult et de généraliser la prescription, en milieu hospitalier, de l’hydroxychloroquine, antipaludique disponible sur le marché, au cœur d’une querelle internationale d’experts quant à son efficacité et son inocuité.
*Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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