Selon une nouvelle étude, le vaccin Covid-19 a été détecté chez des patients décédés dans le mois suivant leur vaccination.
Des chercheurs américains ont analysé des échantillons de tissus prélevés lors de l’autopsie de 25 personnes, dont 20 avaient été vaccinées.
Des échantillons de cœurs de trois patients, tous décédés dans les 30 jours suivant une injection de Pfizer, ont été testés positifs à l’acide ribonucléique messager (ARNm).
Huit échantillons de ganglions lymphatiques axillaires bilatéraux, prélevés sur des personnes décédées dans les 30 jours suivant l’administration du vaccin Moderna ou Pfizer, se sont également révélés positifs. Les vaccins de ces sociétés utilisent l’ARNm.
L’étude montre que « le vaccin peut subsister pendant 30 jours, notamment dans le cœur », a indiqué le Dr James Stone, des départements de pathologie de l’hôpital général du Massachusetts et de l’école de médecine de Harvard, à Epoch Times, par courrier électronique.
L’étude a été publiée par npj Vaccines. Les auteurs n’ont fait état d’aucun conflit d’intérêts. Ils ont précisé que cette étude était soutenue par l’hôpital général du Massachusetts, de Boston.
Les tests effectués sur des tissus cardiaques et des ganglions lymphatiques axillaires bilatéraux prélevés sur d’autres personnes vaccinées décédées n’ont révélé aucune trace de vaccin.
En outre, aucun vaccin n’a été détecté dans le foie, la rate ou les ganglions lymphatiques médiastinaux – le vaccin a été décelé dans le foie et la rate lors d’études précliniques sur les rongeurs – et aucun n’a été dépisté dans les tissus des patients non vaccinés.
Les vaccins Pfizer et Moderna sont connus pour provoquer une myocardite, une forme d’inflammation cardiaque pouvant entraîner la mort.
Les personnes sur lesquelles l’ARNm a été détecté dans le cœur ne souffraient pas de myocardite, mais présentaient des lésions cardiaques perceptibles, ont constaté les chercheurs.
Les chercheurs pensent que ces lésions cardiaques résultent de maladies sous-jacentes et non des vaccins.
« Rien n’indique pour l’instant que le vaccin présent dans le cœur soit à l’origine de certains problèmes chez ces patients ; ni les causes de décès ni les causes de lésions myocardiques n’ont été associées aux vaccins dans cette étude », a souligné le Dr Stone, l’un des auteurs de l’article.
Cette position a été contestée par le Dr Clare Craig, une pathologiste britannique qui a analysé les résultats de cette étude.
« Le vaccin n’aurait pas dû se trouver là. Des lésions cardiaques ont été constatées. Ces trois personnes sont maintenant mortes », a affirmé le Dr Craig dans un message adressé à Epoch Times.
Selon elle, les chercheurs ont placé la barre trop haut en matière de causalité.
« Lors d’une autopsie, si l’on constate un rétrécissement significatif des artères coronaires, des lésions cardiaques lui sont attribuées selon la prépondérance des probabilités. Dans le cas présent, il s’agit d’une association claire et nette, d’une image inhabituelle de lésion myocardique et d’une incapacité à l’identifier pour ce qu’elle est », a expliqué le Dr Craig.
En savoir plus sur la recherche
Les tissus ont été prélevés lors d’autopsies réalisées entre janvier 2021 et février 2022 à l’hôpital général du Massachusetts. Les chercheurs ont exclu les tissus de certaines personnes décédées, notamment les patients qui n’avaient pas d’antécédents clairs de vaccination ou de non-vaccination et ceux qui avaient déjà contracté une infection documentée par le Covid-19.
Les chercheurs ont voulu tester le tissu pour déterminer si le vaccin était présent à la lumière des travaux qui ont montré que la protéine spike et l’ARNm persistaient dans les ganglions lymphatiques axillaires et dans le sang pendant des semaines, voire des mois, après la vaccination. Ces tests permettraient de « mieux comprendre la biodistribution et la persistance des vaccins ARNm contre le SRAS-CoV-2 », ont-ils indiqué. Le SARS-CoV-2 est le virus responsable du Covid-19.
Les chercheurs se sont retrouvés avec des tissus prélevés sur 20 patients vaccinés, dont six qui avaient reçu une dose, 12 qui en avaient reçu deux et deux autres qui en avaient reçu trois. Ils ont également constitué un groupe témoin de cinq patients non vaccinés.
Six échantillons bilatéraux de ganglions lymphatiques axillaires ont été prélevés sur des personnes qui avaient été vaccinées avec le produit de Moderna. Deux ont été testés positifs au vaccin. Treize échantillons prélevés sur des personnes vaccinées avec le produit de Pfizer étaient disponibles. Six ont été testés positifs au vaccin.
Globalement, sur les 11 échantillons de ganglions lymphatiques axillaires bilatéraux prélevés sur des patients décédés dans les 30 jours suivant la vaccination, huit se sont révélés positifs. Aucun des échantillons prélevés sur des patients décédés plus de 30 jours après la vaccination ne s’est révélé positif.
Les chercheurs ont également examiné des échantillons du ventricule cardiaque gauche et du ventricule cardiaque droit de chacune des personnes vaccinées. Parmi ces échantillons, quatre ont été testés positifs chez trois patients. Il s’agit des trois patients qui ont été vaccinés par Pfizer dans les 30 jours précédant leur décès. Les échantillons se sont également révélés négatifs pour le Covid-19.
Le vaccin n’a été détecté chez aucune des personnes non vaccinées.
Les patients vaccinés étaient en moyenne plus âgés, avec un âge moyen de 64 ans contre 57 ans. Un pourcentage plus élevé – 55% contre 20% – présentait une lésion cardiaque récente.
Parmi les limites que comporte cette recherche, on peut citer le fait que les chercheurs n’ont pas vérifié le mode de pénétration du vaccin dans les différents organes.
Aucune des personnes vaccinées ne présentait de causes de décès directement liées au vaccin, bien que trois d’entre elles soient mortes de cardiomyopathie, une affection qui peut être causée par la myocardite. Trois ont souffert de péricardite, une autre affection inflammatoire que les vaccins peuvent provoquer. Les autres causes de décès répertoriées sont les maladies coronariennes, les tumeurs malignes et les maladies neurodégénératives.
Certains décès survenus aux États-Unis et ailleurs ont été confirmés comme ayant été causés par les vaccins Covid-19, également chez des personnes âgées.
Les chercheurs ont indiqué qu’ils prévoyaient de procéder à des tests supplémentaires pour déterminer la présence dans les tissus des vaccins bivalents, qui étaient disponibles depuis le troisième trimestre 2022 jusqu’à une date récente.
Moderna et Pfizer n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Patients porteurs du vaccin dans le cœur
Pour les trois personnes dont l’ARNm a été détecté dans le cœur, 100% présentaient une lésion cardiaque cicatrisante apparue avant ou au moment de leur dernière vaccination, à comparer aux 22% des patients décédés dans les 30 jours suivant une injection mais dont le cœur n’avait pas été contaminé.
L’une des trois personnes a probablement souffert d’une lésion cardiaque due à l’hypoxémie, c’est-à-dire à un faible taux d’oxygène dans le sang, ont précisé les chercheurs, et est décédée des suites d’une hémorragie dans le crâne. Une autre personne a souffert d’une lésion cardiaque avant l’administration d’une deuxième dose et est décédée des suites d’une maladie coronarienne sévère qui, selon les chercheurs, est probablement à l’origine de la lésion.
Le troisième a subi une lésion cardiaque au cours d’une période qui a coïncidé avec une deuxième dose de vaccin, mais les chercheurs ont expliqué que cette personne, qui avait des antécédents d’insuffisance cardiaque, a probablement été victime d’un claquage du ventricule droit.
Comme aucune myocardite n’a été décelée chez les patients, le lien entre la vaccination et ces décès reste incertain, selon les chercheurs.
« Toutefois, étant donné que le vaccin ARNm SARS-CoV-2 a été détecté dans le muscle cardiaque présentant des lésions de cicatrisation et que ses effets restent incertains à l’heure actuelle, il serait prudent d’envisager de retarder la vaccination à base de nanoparticules lipidiques chez les patients qui ont été victimes d’un récent infarctus du myocarde », ont-ils écrit. Les nanoparticules lipidiques, ou LNP, permettent aux vaccins ARNm de délivrer la protéine spike.
Le Dr Ram Duriseti, un médecin californien qui n’a pas participé à cette étude, a examiné les résultats.
« Ces résultats sont intéressants et probablement pertinents pour les populations malades », a indiqué le Dr Duriseti à Epoch Times par courrier électronique. « Ces effets indésirables inflammatoires non spécifiques provoqués par ces vaccins peuvent être fatals et doivent être évalués par rapport aux avantages obtenus, en particulier dans un monde où l’écrasante majorité des personnes âgées de plus de 50 ans ont une forme d’immunité hybride ».
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