TRADITIONS CHINOISES

L’empereur Gao Zu, un souverain prônant clémence et tolérance

avril 14, 2014 0:52, Last Updated: octobre 29, 2017 13:02
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L’empereur Gao Zu (565-635), Li Yuan, est le fondateur de la dynastie Tang. Il a été un extraordinaire stratège militaire, ainsi qu’un souverain prônant la clémence et la tolérance.

Une histoire nous relate la manière dont il a vaincu une troupe de cent mille rebelles, avec seulement six mille de ses soldats. Li Yuan divisa son armée en deux groupes, une plus importante transportant de lourds chariots et fournitures et composée par des soldats plus âgés et plus faibles physiquement, l’autre plus petite constituée de l’élite de la cavalerie cachée à proximité. Ensuite, il utilisa le groupe le plus important pour attirer les rebelles et lança le groupe aguerri contre les rebelles alors qu’ils avaient épuisé leur force en pillant les fournitures. En tirant profit de la mauvaise discipline des rebelles, il a vaincu, avec succès, des ennemis en nombre supérieur.

Une fois empereur, Li Yuan prôna un comportement humble au sein de la cour, se faisant appeler par son propre nom et invitant parfois des hauts fonctionnaires à s’asseoir, près de lui, sur le même canapé. Quand il lui était recommandé de respecter strictement le protocole, il répondait: «Dans le passé, un empereur avait partagé la même chambre que son ministre. Ce dernier a même tendu une jambe sur le ventre de l’empereur. Maintenant que vous êtes tous mes respectés collègues et meilleurs amis, je me souviendrai toujours des jours où nous avons combattu main dans la main. S’il vous plaît ne portez pas une attention excessive à ces codes sociaux».

L’empereur Gao Zu avait délégué de nombreuses questions administratives à son chancelier, une personne dévouée et impliquée. Comme ce chancelier appliquait strictement les règles, nombreux étaient ceux qui le craignaient et le calomniaient par intérêt personnel. Un jour, à la cour, le chancelier fut accusé de ne pas mettre en application avec efficacité  l’édit de l’empereur. Face à la colère de ce dernier, le chancelier répondit: «Dans la dynastie précédente, les édits impériaux publiés par le fonctionnaire à la cour n’étaient parfois pas conformes à ceux annoncées préalablement. Les départements concernés ne savent pas toujours comment s’y prendre, alors ils mettent habituellement en œuvre tout d’abord les plus simples et laissent les plus compliquées pour la suite. J’ai travaillé pour l’ancienne dynastie un certain nombre d’années et j’ai observé de nombreux cas. Votre Majesté a pris récemment le pouvoir, et chaque édit a un impact sur l’avenir de la dynastie des Tang : en procédant de cette façon, toute confusion sur les édits pourrait être évitée. Pour de telles raisons, je dois vérifier chaque édit pour être certain qu’il ne rentre pas en contradiction avec un autre publié avant lui. C’est pour cette raison que les fonctionnaires de la cour n’ont pas diffusé les édits dans les temps».

En entendant cela, l’empereur Gao Zu répliqua: «Je suis chanceux de vous avoir à mon service, pourquoi devrais-je m’inquiéter!»

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