Femme d’affaires indienne ultra fortunée, Akshata Murty, épouse du prochain Premier ministre britannique Rishi Sunak, s’était retrouvée sous les feux des projecteurs en avril dernier, révélant le train de vie du couple en pleine crise du pouvoir d’achat au Royaume-Uni.
Considérée par le fisc britannique comme une personne « non domiciliée » au Royaume-Uni, les revenus d’Akshata Murty, issus de l’étranger, n’étaient donc pas taxés. Ce statut, parfaitement légal, faisait tache, en pleine crise du pouvoir d’achat, alimentant les critiques qui visaient déjà son époux, très réticent à aider davantage les ménages.
Après avoir été vivement critiquée en raison des millions économisés en impôts grâce à ce statut, l’épouse de Rishi Sunak, alors ministre britannique des Finances, avait aussitôt annoncé que ses revenus à l’étranger seraient désormais imposés au Royaume-Uni.
« Je le fais parce que je le souhaite, non pas parce que la règlementation m’y oblige », avait-elle souligné.
Une « campagne de dénigrement »
Le conservateur Rishi Sunak avait dénoncé une « campagne de dénigrement » venant des rangs de l’opposition travailliste. « Salir ma femme pour m’atteindre, c’est affreux », avait-il dit dans une interview au tabloïd The Sun face à la première crise sérieuse remettant en cause son ascension politique météorique.
« Ma femme est née en Inde, elle y a été élevée » et « il ne serait pas raisonnable ni juste de lui demander de couper les liens avec son pays simplement parce qu’elle est mariée avec moi », avait-il plaidé.
A 42 ans, Akshata Murty détient des parts valant près d’un milliard de dollars dans l’entreprise Infosys, géant indien des technologies co-fondé par son père N.R. Narayana Murthy en 1981 et dont la valeur est aujourd’hui estimée à 100 milliards de dollars.
Une fortune plus importante que celle de la défunte reine Elizabeth II
Cela représente une fortune plus importante que celle de la défunte reine Elizabeth II, qui se chiffrait à quelque 350 millions de livres (420 millions d’euros), selon le journal britannique The Sunday Times.
Akshata a grandi à Bangalore, avec son richissime père, sous l’éducation stricte de sa mère Sudha Murty, première femme à être nommée ingénieure au sein du groupe automobile Tata Motors.
Elle interdit à Akshata et son frère Rohan la télévision à la maison et les force à se rendre à l’école en rickshaw, comme tous leurs autres camarades de classe.
Considérée par certains comme « la grand-mère préférée des Indiens », Sudha Murty, 72 ans, également autrice prolifique, a permis la construction de 60.000 bibliothèques en Inde.
Une éducation avec « de fortes valeurs philanthropiques »
« Mes parents nous ont élevés, mon frère et moi, avec de fortes valeurs philanthropiques, et le travail bénévole dans des zones défavorisées m’a permis de découvrir les défis auxquels sont confrontées les femmes en Inde », a raconté Akshata Murty.
Elle est partie en 1998 étudier l’économie aux Etats-Unis, d’abord au Claremont McKenna College à Los Angeles, en Californie.
Akshata Murty et Rishi Sunak se rencontrent quelques années plus tard dans la prestigieuse université de Stanford, en Californie, où tous deux préparent un master en business. Lui, issu d’un milieu modeste, bénéficie d’une bourse.
Dans la société indienne hiérarchisée, les parents d’Akshata Murty accepteront qu’elle épouse ce simple fils de médecin, originaire de Southampton, dans le sud de l’Angleterre.
« Brillant, beau et surtout honnête »
Son père Narayana Murthy donnera son assentiment au projet de mariage de sa fille, dans laquelle il admet que Rishi Sunak correspond en tout point à sa description : « brillant, beau et surtout honnête ».
Quelque 1.000 invités, dont des hommes politiques, des chefs d’entreprise et des joueurs de cricket, assisteront à leur mariage en 2009.
Akshata Murty a créé sa propre marque de mode en 2010, Akshata Designs avant de devenir directrice de la société d’investissements Catamaran Ventures, fondée avec son mari, en 2013.
Le couple, qui a deux filles Anoushka et Krishna, est propriétaire d’au moins quatre biens immobiliers, dont une maison dans le quartier huppé de Kensington, à Londres, d’une valeur de 7 millions de livres (7,9 millions de dollars) et un appartement à Santa Monica, en Californie.
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