La ministre Aurore Bergé annonce refuser de subventionner des associations qui tiendraient des propos ambigus et « ne sauraient pas caractériser » les viols, violences et meurtres « des milliers de femmes » lors de l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre.
« Il ne s’agit pas de choisir son camp entre Israël et les territoires palestiniens », explique la ministre. « Le 7 octobre, ce sont des milliers de femmes qui ont été exterminées, assassinées, brûlées, violées » rappelle Mme Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations, sur Radio J.
Le gouvernement passe « au crible » les déclarations de toutes les associations féministes liées à l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre et menace de supprimer les subventions « à la moindre ambiguïté », a affirmé la ministre Aurore Bergé, dimanche.
« J’ai demandé que toutes les associations soutenues financièrement soient passées au crible. S’il y a la moindre ambiguïté sur des propos qui auraient été tenus le 7 octobre, il ne serait pas normal que ces associations continuent à avoir des subventions de la part du gouvernement », a déclaré Mme Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations, sur Radio J.
« Je refuse que l’État soutienne financièrement des associations qui ne sauraient pas caractériser ce qui s’est passé », a complété la ministre, sur fond d’accusations d’un deux poids deux mesures visant une partie du mouvement féministe à qui il a été reproché de nier ou de minimiser les violences commises contre les Israéliennes par des hommes du Hamas. Mme Bergé a déclaré avoir fait cette demande « cette semaine » à l’administration dont elle attend un retour « dans les jours qui viennent ».
Des féministes silencieuses devant les femmes israéliennes
« Être féministe c’est dire les choses, être féministe c’est soutenir les femmes qui ont été mutilées le 7 octobre », a expliqué la ministre. « Si le drame qui s’est produit le 7 octobre à l’encontre des femmes s’était produit ailleurs, est-ce que les réactions auraient été plus fortes ? Malheureusement je crains que ça aurait pu être le cas », a déclaré Mme Bergé.
Depuis l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre et les représailles israéliennes, le collectif Nous toutes, et plus largement les associations et figures féministes en France s’étaient vus reprocher un « silence » sur les informations et témoignages faisant état de viols commis par des hommes du Hamas.
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