En 2022, au milieu de la récession, d’une inflation record et d’un marché boursier en chute libre, une idéologie d’entreprise sort de l’ombre pour faire la une des journaux. Les critères ESG sont qualifiés d’outil pour gérer les risques, d’instrument pour un monde plus propre et plus juste. Mais pour certains, il s’agit d’une « escroquerie », de « fraude ». Selon Elon Musk dans un tweet, les normes ESG sont « le diable incarné ».
Le terme en soi est opaque. L’acronyme ESG porte sur les causes « environnementales, sociales et de gouvernance », il est donc question de trois domaines très différents réunis dans un grand tout.
La composante « environnementale » comprend la transition vers l’éolien et le solaire et l’abandon des combustibles fossiles. Il est également question de favoriser les véhicules électriques au dépens des voitures à essence.
La composante « sociale » comprend l’équité raciale et l’équité de genre, la formation à la diversité pour les employés, l’équité économique et le contrôle des armes à feu.
La composante « gouvernance » se focalise sur la manière dont les entreprises sont gérées. Il s’agit des quotas raciaux et des quotas de genre au sein des conseils d’administration, de la direction et du personnel dans son ensemble. Il s’agit également de nommer des environnementalistes dans les conseils d’administration, comme ce fut le cas pour Exxon, par exemple.
Les origines de l’idéologie ESG
Le mouvement ESG est un dérivé des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Il y a 17 ODD en tout, telles que l’ « éradication de la pauvreté », la « lutte contre la faim », l’ « accès à la santé », la « consommation responsable », la « justice et paix », etc.
En 2019, le Forum économique mondial (FEM) a signé un partenariat stratégique avec l’ONU pour faire progresser les ODD dans l’ensemble du secteur privé. Dirigé par son fondateur et président Klaus Schwab, le FEM a publié le Manifeste de Davos 2020 : L’objectif universel d’une entreprise dans la Quatrième révolution industrielle.
Le manifeste déclare : « Une entreprise est plus qu’une simple entité économique qui génère des richesses. Elle répond à des aspirations humaines et sociétales dans le cadre du système social général. »
Au cours de la réunion annuelle, Klaus Schwab a déclaré aux chefs d’entreprise et dirigeants réunis : « Soyons clairs, l’avenir n’arrive pas tout seul. L’avenir est construit par nous, par une communauté puissante présente ici dans cette salle. Nous avons les moyens d’améliorer l’état du monde. »
Lors d’une interview sur CNBC en 2020, Brian Moynihan, PDG de la Bank of America et président du Conseil international des affaires du FEM, a déclaré : « Pour résoudre les énormes problèmes auxquels le monde est confronté – la semaine des Nations unies et les ODD sont la déclaration au monde de ce que nous aimerions faire pour progresser – il faut mettre le capitalisme à contribution. »
Le 4 novembre, une centaine de grosses entreprises de l’Alliance of CEO Climate Leaders ont publié une lettre commune à l’intention des participants à la COP27, dans laquelle ils ont écrit : « Nous sommes prêts à travailler côte à côte avec les gouvernements pour prendre des mesures audacieuses en faveur du climat. »
« Accélérer la transition vers le zéro carbone net nécessite une collaboration importante et un partage des responsabilités entre les secteurs privé et public. »
Parmi les signataires de la lettre figurent Coca‑Cola, Dell, Hewlett Packard, Microsoft, Nestlé, PepsiCo, Siemens, Sysco et Unilever.
Lors de la COP27, l’ancien vice‑président Al Gore a déclaré : « Nous avons besoin de 4,5 milliards de dollars par an pour réaliser cette transition, et cela ne peut se faire qu’en débloquant l’accès aux capitaux privés. »
Selon l’auteur et analyste politique Michael Rectenwald pour Epoch Times : « Il s’agit d’une campagne massive qui s’est déjà métastasée dans presque tout le monde des affaires. Les tentacules du FEM s’étendent à presque tous les secteurs de la société. »
Plus de 500 des plus grandes entreprises mondiales ont signé des engagements pour soutenir les objectifs ESG dans des secteurs tels que la banque, l’assurance, la gestion d’actifs, la technologie, les médias, l’énergie, la fabrication et le transport. Ces engagements sont signés dans le cadre de l’adhésion à des clubs internationaux comme Climate Action 100+, la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, la Net Zero Banking Alliance et la Net Zero Asset Managers Alliance.
Aucun segment de l’économie mondiale n’échappe à la portée de ce mouvement.
Initialement les normes ESG étaient cantonnées aux groupes de réflexion de l’ONU et aux salles de conférence du FEM. Elles ont ensuite pris d’assaut les entreprises via Wall Street. Elles intègrent désormais des stratégies d’investissement que les entreprises sont obligées d’adopter pour survivre.
Selon une déclaration de Carole Crozat, responsable de la recherche sur les investissements durables chez BlackRock, faites aux investisseurs : « Si le fait d’harmoniser les investissements sur les ODD de l’ONU est une tâche complexe et en pleine évolution, nous pensons qu’intégrer [ces critères] dans les choix d’investissement contribue à garantir une performance financière à long terme. »
Et d’ajouter : « La réorientation des capitaux vers les ODD de l’ONU pourrait offrir 12.000 milliards de dollars d’opportunités de marché liées à notre bien‑être social et notre environnement à long terme. »
Les normes ESG en pratique
En théorie, l’application des normes ESG signifie que les entreprises ne se contentent plus de faire simplement du profit. Désormais, elles doivent prendre en compte des questions politiques et morales considérées comme importantes, telles que le bien‑être de la planète, par exemple. En pratique, cela signifie que les entreprises deviennent des agents politiques pour des causes de gauche. Ce concept appelé « capitalisme participatif » est globalement approuvé par les PDG du monde des affaires.
S’exprimant au nom de la Bank of America, Brian Moynihan a déclaré : « Nos recherches montrent que les entreprises obtenant de bons résultats ESG finissent par avoir de meilleurs bilans en tout… Les ESG définissent le capitalisme tel que les gens le souhaitent, à savoir un capitalisme participatif qui cherche des solutions face aux grands problèmes du monde. »
Au nom du capitalisme participatif, les PDG se focaliseront davantage sur leurs employés, l’environnement et la société dans son ensemble. Il ne sera plus question de répondre exclusivement aux actionnaires. À la tête de la Business Roundtable, un club regroupant les plus grandes entreprises américaines, le PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a applaudi l’annonce faite par l’organisation en 2019 selon laquelle les chefs d’entreprise suivraient désormais l’idéologie du capitalisme participatif. Il a alors déclaré face à un rêve américain qui « s’effiloche » : « Ces principes modernisés reflètent l’engagement inébranlable de la communauté des affaires à continuer de faire pression pour une économie au service de tous les Américains. »
Conformément à la doctrine ESG, les banques axées sur le capitalisme participatif, telles que JPMorgan Chase, ont refusé de prêter aux sociétés de forage pétrolier en Alaska.
En 2021, le gouverneur républicain de Géorgie, Brian Kemp, a adopté une loi obligeant les électeurs par correspondance à soumettre un numéro de permis de conduire ou de carte d’identité. La loi exige également que les urnes de vote par correspondance soient retirées quatre jour avant le scrutin afin que les votes n’arrivent pas trop tard. Enfin, la loi formule des règles pour que la sécurité des dépouillements soit renforcée.
Delta Air Lines, Coca‑Cola et la Major League Baseball se sont tous mobilisés contre l’adoption de cette loi, qu’ils jugeaient racistes.
Les plus grandes entreprises alimentaires du monde, telles que Nestlé, Danone, Kellogg’s, General Mills et Unilever, encouragent (et parfois font pression) sur les centaines de milliers d’agriculteurs qui les approvisionnent pour qu’ils adoptent une méthode agricole approuvée par les Nations unies, appelée « agriculture régénératrice ».
Dans le cadre des objectifs de l’ONU et des ESG visant à réduire le nombre de fusillades, les banques, dont Citibank, ont limité les prêts à l’industrie des armes à feu. Les sociétés de cartes de crédit Visa, Mastercard et American Express ont commencé à suivre les achats effectués dans les magasins d’armes.
La présidente de l’Amalgamated Bank, Priscilla Sims Brown, a déclaré dans une interview à CBS que « lorsqu’il y a des ventes d’armes à feu destinées au marché noir ou que nous voyons des schémas d’achats d’armes à feu effectués dans plusieurs magasins… nous pouvons fournir ces informations aux autorités pour qu’elles enquêtent ». PayPal est allé plus loin et refuse que ses services de paiement soient utilisés pour acheter des armes ou des munitions.
Conformément aux critères ESG, Disney s’est battu pour abroger une loi de Floride qui interdit l’enseignement de sujets sexuels aux écoliers de la maternelle à la troisième année (CE2). Selon Disney, cette loi constitue une violation des droits de l’homme. Les dirigeants de Disney ont également annoncé, lors d’une réunion du personnel, qu’ils « allaient ajouter de l’homosexualité » dans leurs émissions pour enfants et « faire avancer un programme de gays pas du tout cachés ».
Toutes les entreprises ont commencé à mettre en place des formations sur la diversité, l’équité et l’inclusion à l’intention de leurs employés. Coca‑Cola a ainsi exhorté ses employés à « être moins blancs » et le gestionnaire d’actifs Vanguard a demandé à ses employés masculins blancs d’accepter les critiques « inconfortables » concernant leurs préjugés racistes envers les minorités. United Airlines a fixé des quotas raciaux et de genre pour l’embauche de nouveaux pilotes, et la Bank of America a annoncé qu’elle accorderait des prêts hypothécaires sans apport personnel aux membres des minorités souhaitant acheter une maison.
Une manipulation financière qui étend ses tentacules
L’ESG n’est pas seulement une idéologie, c’est aussi une industrie. Les fonds d’investissement et autres actifs ESG ont rapidement augmenté au cours de la dernière décennie pour atteindre 55.000 milliards de dollars dans le monde. Les actifs ESG devraient atteindre 100.000 milliards de dollars d’ici 2025.
Pour mettre cela en perspective, le produit intérieur brut (PIB) de l’ensemble des États‑Unis est actuellement d’environ 21.000 milliards de dollars. L’industrie ESG est énorme et omniprésente. Elle est lucrative et a créé un vaste réseau d’intérêts particuliers (consultants, comptables, gestionnaires d’actifs etc.) pour faire entrer les agnostiques dans le rang. Souvent, les sociétés qui imposent des scores ESG à des entreprises, voire des pays, fournissent également des services de conseil rémunérés pour les aider à améliorer leurs notations.
Les principaux moteurs du mouvement ESG sont les banques et les fonds d’investissement de Wall Street, qui contrôlent les capitaux de l’économie mondiale. Les trois plus grands gestionnaires d’actifs, BlackRock, Vanguard et State Street, contrôlent ensemble plus de 20.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Parce qu’ils gèrent des fonds indiciels, ils possèdent des actions dans la plupart des sociétés incluses dans des indices boursiers comme le S&P 500.
« Si on ne regarde que BlackRock, c’est le premier, le deuxième ou le troisième plus grand actionnaire de 80% des sociétés du S&P 500 », explique Andrew Puzder, l’ancien PDG de CKE Restaurants, à Epoch Times. « Ils utilisent cet énorme pouvoir pour faire avancer un programme économique de gauche et pour le faire passer avant l’obligation fiduciaire des entreprises. »
BlackRock, State Street et Vanguard n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Selon Will Hild, directeur exécutif de Consumers’ Research, pour Epoch Times : « La façon dont ces gestionnaires de fonds utilisent l’ESG pour pousser des politiques progressistes a de multiples facettes. La première et probablement la plus publique est qu’ils votent pour les actions qu’ils gèrent. »
« La manière plus discrète, moins publique en quelque sorte, est qu’ils ont ce qu’ils appellent des réunions d’engagement avec les dirigeants d’entreprise sur ces questions », poursuit Will Hild. « Et lorsqu’ils se présentent, ils ne disent pas : ‘Eh, nous ne faisons que nous représenter nous‑mêmes, ils disent ‘nous représentons 7,5 à 20% de vos actions cotées en bourse.’ BlackRock, State Street et Vanguard forment ensemble le principal actionnaire de 90% du S&P 500. »
S’exprimant lors d’une conférence du New York Times en 2017, le PDG de BlackRock, Larry Fink, a déclaré : « Les comportements vont devoir changer et c’est une chose que nous demandons aux entreprises. Il faut forcer les comportements et ici, chez BlackRock, nous forçons les comportements. » Tous les ans Larry Fink écrit une lettre aux PDG, fixant les priorités pour les douze mois à venir.
« Larry Fink estime qu’il doit expliquer chaque année aux PDG du monde entier ce que pense BlackRock », explique Andrew Puzder. « Il n’a pas besoin d’aller à chaque réunion d’actionnaires, il leur dit simplement ce qu’il faut faire dans une lettre. Et la lettre d’il y a deux ans, par exemple, annonçait qu’il fallait atteindre le zéro émissions nettes d’ici 2050, ce qui nécessitait une transformation de toute l’économie. »
Malgré sa rhétorique intrusive et son adhésion à diverses organisations mondiales qui promeuvent les scores ESG, BlackRock nie avec véhémence user de son influence pour faire avancer un programme politique. Finalement 19 procureurs d’États ont adressé une lettre au gestionnaire d’actifs (pdf) l’avertissant que ces manœuvres étaient peut-être illégales et qu’ils allaient examiner la question : « BlackRock utilise les actifs des citoyens pour faire pression sur les entreprises afin qu’elles se conforment aux accords internationaux tels que l’Accord de Paris qui impose l’élimination progressive des combustibles fossiles. »
BlackRock a alors riposté (pdf) que ses fonds étaient très bien notés en termes de performance : « Notre participation à ces initiatives est tout à fait conforme à nos obligations fiduciaires. »
Parmi les autres institutions financières qui se sont engagées à soutenir le mouvement ESG figurent la Bank of America, Citibank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Wells Fargo, HSBC, Deutsche Bank et UBS. [En France, les grandes banques comme BNP Paribas, le Crédit Agricole, la Société Générale, la Banque postale, entre autres] En s’engageant à respecter les objectifs ESG, les entreprises ne s’harmonisent pas seulement les unes par rapport aux autres, elles œuvrent main dans la main avec les gouvernements.
« Il est désormais de plus en plus difficile de dire où finit le secteur privé et où commence le secteur public », explique Alex Newman, PDG de Liberty Sentinel Media, pour Epoch Times. « Nous assistons à une fusion des deux. »
« D’après mon expérience, les grandes banques de Wall Street ne sont pas des institutions charitables », déclare pour Epoch Times Vivek Ramaswamy, entrepreneur et fondateur de Strive Asset Management. « Quand on regarde quelles entreprises touchent des aides gouvernementales, par exemple qui reçoit une aide liée au Covid‑19, on voit qu’une grande partie de la manœuvre passe par BlackRock. »
Tom Jones, président de l’American Accountability Foundation, explique à Epoch Times : « Ce que nous voyons, c’est un nouveau réseau à Washington. Nous voyons des militants libéraux, qu’ils soient dans l’administration ou au Capitole, qui finissent à Wall Street. Et ils utilisent l’énorme influence qu’ont les entreprises de Wall Street pour vraiment diriger la politique fédérale et locale comme jamais auparavant. »
Brian Deese, par exemple, qui est l’actuel directeur du Conseil économique national, était responsable mondial de l’investissement durable chez BlackRock, note Will Hild.
« Et vous avez Tom Donilon, qui a maintenant été chargé d’une partie importante de notre politique étrangère, vis‑à‑vis de la Chine. Encore une fois, il vient tout droit de BlackRock et cela se répercute sur tout le reste. »
« L’administration Biden est surchargée d’anciens de BlackRock, et dans quelques cas, cela a des répercussions sur les secteurs dont ils avaient la charge autrefois chez BlackRock. Tom Donilon, par exemple, recommandait à ses clients, alors qu’il travaillait chez BlackRock, de tripler leurs engagements avec la Chine, et maintenant il est en charge d’une partie de la politique étrangère de l’administration Biden liée la Chine. »
Un recul de la démocratie
Ce qui est le plus frappant avec les critères ESG, c’est la façon dont, en réunissant les entreprises et le gouvernement autour d’une cause commune, ils engendrent une nouvelle structure de pouvoir qui supplante totalement les lois nationales et les constitutions. Travaillant en collaboration avec les organismes publics, les entreprises sont engagées dans la censure et la surveillance sans avoir besoin de mandat. Elles font souvent ce que les gouvernements n’ont pas le droit de faire.
Certains pensent que cette alliance public‑privé, qui outrepasse les institutions démocratiques, est nécessaire car les crises auxquelles l’humanité est confrontée (notamment le changement climatique et le racisme) sont d’une extrême gravité.
« La crise climatique concerne la sécurité humaine, la sécurité économique, la sécurité environnementale, la sécurité nationale et la vie même de la planète », a déclaré Joe Biden le 11 novembre lors de la COP27.
Toujours lors de la COP27, Al Gore a appelé à une « révolution au nom de la durabilité » et a condamné « la culture de la mort qui entoure notre dépendance aux combustibles fossiles en déterrant des formes de vie mortes et en les brûlant imprudemment de manière à créer davantage de mort ».
On peut cependant se méfier d’une telle concentration du pouvoir entre si peu de mains. Les voix dissidentes peinent à se faire entendre et la population mondiale n’a aucun mot à dire sur des décisions primordiales pour l’avenir.
« L’inégalité raciale ou le changement climatique sont des questions suffisamment importantes pour que nous les résolvions par la liberté de parole et le débat. Il faut placer des personnes responsables devant la population aux postes publics. Les entreprises ne sont pas responsables, BlackRock n’est pas responsable, Larry Fink n’est pas responsable », déclare Vivek Ramaswamy.
« C’est un enjeu central depuis le 18e siècle. À cette époque, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, il fallait laisser le droit aux citoyens de décider des questions politiques par le biais d’un processus où la voix et le vote de chacun comptent également. »
Aswath Damodaran, professeur de finance à l’université de New York, a déclaré au Prague Finance Institute en novembre 2021 : « Voulons‑nous vraiment que Larry Fink et Jamie Dimon décident de ce qui est bon ou mauvais pour l’ensemble du monde ? Nous avons abandonné ce qui devrait être sous notre responsabilité en tant qu’électeur, en tant que citoyen, à des chefs d’entreprises. Rien de bon n’en sortira jamais. »
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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