Un rapport récent ayant examiné le rapport coûts-bénéfices des mesures de confinement, largement imposées par les gouvernements du monde entier pour prévenir la propagation du virus du PCC, a déclaré que les restrictions ont davantage nui à la qualité de la santé publique, que leur absence.
« La décision d’adopter des mesures de confinement répétées ou prolongées ne peut être basée que sur les chiffres de la Covid-19. Nous devons mieux identifier les risques et les compromis qui découlent des mesures de la santé publique contre le Covid », a écrit Ari Joffe, médecin spécialiste en maladies infectieuses et soins intensifs pédiatriques à l’université d’Alberta, dans un rapport (PDF).
Le rapport, intitulé « Repenser le confinement : Les risques et les compromis qui découlent de la santé publique pour prévenir les infections Covid-19 », Dr Joffe a souligné trois erreurs majeures dans la manière actuelle d’évaluer les impacts du virus du PCC (Parti communiste chinois).
Tout d’abord, les premières estimations de la létalité étaient basées sur le « taux de létalité », c’est-à-dire le nombre de décès sur les cas confirmés de Covid-19. Cependant, cette méthode surestime grossièrement le taux de mortalité, comme la plupart des infections sont bénignes et asymptomatiques ; 99,95 % des personnes de moins de 70 ans infectées par le Covid-2 du SRAS survivent.
Selon le rapport, les gouvernements devraient concentrer les ressources de santé publique sur les personnes âgées, qui sont les plus exposées aux conséquences graves, plutôt que sur l’ensemble de la population. Le risque de décès chez les enfants infectés est 100 à 1 000 fois plus faible que chez les personnes de plus de 80 ans.
« Au Canada, le risque de décès par infection pour les moins de 65 ans est 100 fois plus faible que pour les personnes âgées de 65 ans ou plus », a écrit Dr Joffe. « Environ 80 % des décès dus au Covid-19 au Canada au cours de la première vague se sont produits dans des maisons de retraite, où les personnes âgées n’étaient pas suffisamment protégées contre l’infection. »
Il a déclaré que comme stratégie de fin des confinements, les gouvernements devraient obtenir une « immunité collective » par la vaccination.
L’immunité collective est obtenue naturellement lorsqu’un nombre suffisant de personnes sont exposées et développent une immunité contre une pandémie et que la transmission dans la population est maintenue à un faible niveau. Toutefois, les mesures de confinement empêchent la progression de l’immunité collective de groupe, selon M. Joffe.
« Étant donné que les gens ont une connectivité et une mixité sociale différentes, par exemple, environ 80 % des infections par le SRAS-CoV-2 proviennent d’à peine 10 % des personnes infectées, il faudrait probablement que jusqu’à 40 % de la population soit infectée », a-t-il écrit.
Dr Joffe a utilisé la mesure des « années de vie pondérée par la qualité » (QALY) pour mesurer l’effet coûts-bénéfices du confinement. Le modèle suppose que la santé est une combinaison de « durée de vie » et de « qualité de vie », et le QALY est la « somme des années vécues par la population, pondérée par la qualité de la santé de ces années ».
La récession économique mondiale causée par le confinement obligatoire a coûté 250 millions de QALY, alors qu’imposer des fermetures peut permettre de sauver environ 25 millions. Cela signifie que le rapport coûts-bénéfices est environ dix fois supérieur à celui des mesures de confinement, selon l’étude. Rien qu’au Canada, le rapport coûts-bénéfices est 17 fois supérieur à celui du confinement, avec un coût de 2,05 millions de QALY contre un bénéfice de 121 040 de QALY.
Dans ses recommandations pour une future politique gouvernementale, Dr Joffe suggère de se concentrer sur la protection des personnes à haut risque, en particulier la population âgée dans les résidences de personnes âgées. Les écoles devraient rester ouvertes pour éviter de perturber l’enseignement, car les enfants ont une faible morbidité et mortalité dues au Covid-19, la maladie causée par le virus CCP.
« N’enfermez pas tout le monde, sans considérer leur risque individuel », écrit-il.
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