Malgré le couvre-feu à 19 heures, plusieurs centaines de jeunes s’étaient réunis, ce mardi soir, sur les quais de Saône à Lyon (Rhône). La préfecture a d’ores et déjà annoncé qu’elle traquerait les organisateurs de ce rassemblement clandestin.
Ils étaient environ 300 jeunes, réunis ce mardi 30 mars sur le quai Saint-Antoine à Lyon, rapporte Lyonmag.com. Depuis quelques semaines déjà, ces rassemblements sur les quais et les berges étaient devenus monnaie courante, mais ce mardi, une étape avait été franchie. En effet, outre le fait qu’ils étaient très nombreux, ces jeunes ne portaient pas de masque.
Réunis pour faire la fête, musique à fond, les jeunes dansaient et chantaient. Une petite demi-heure après le couvre-feu, certains commençaient pourtant à regagner leur domicile. Sur Twitter, la Préfecture du Rhône s’est indignée d’un tel attroupement, en pleine crise sanitaire. « Rassemblement irresponsable et inacceptable sur les quais. Compte-tenu de la proximité de la Saône et du danger qu’aurait créé une intervention, le préfet a demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir », a écrit la préfecture.
Si la police n’était effectivement pas présente juste après le couvre-feu, elle est intervenue vers 20 h 30, alors que la fête se terminait. En effet, la plupart des jeunes avaient déjà quitté les quais. La Préfecture a précisé que l’intervention des forces de l’ordre était destinée à « éviter de graves incidents », indique encore Lyonmag.com.
Pascal Mailhos, le préfet du Rhône, a déclaré qu’au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, il avait saisi le procureur de la République de Lyon. Et pour retrouver les organisateurs de cette fête, les services de l’État exploiteront les images des caméras de vidéosurveillance.
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