L’idée commune selon laquelle l’ADN détermine une grande partie de ce que nous sommes – non seulement la couleur des yeux ou des cheveux, mais aussi nos dépendances, troubles ou sensibilité aux maladies – est une idée fausse, selon le biologiste Bruce Lipton, professeur spécialisé dans l’étude de cellules souches.
« Vous pensez être plus ou moins victime de votre hérédité », a déclaré le professeur Lipton dans le documentaire Biologie des croyances. « Le problème avec ce paradigme est qu’il vous conduit vers un certain fatalisme… inhibant tout désir de changement », a-t-il ajouté.
Il précise que c’est la perception qu’a une personne, et non sa programmation génétique, qui stimule toute action dans l’organisme.
Le professeur Lipton a mené une étude sur les 50 à 65 milliards de cellules qui composent le corps humain et montré la manière dont une cellule fonctionne indépendamment de l’ADN, ainsi que l’influence que peuvent avoir les stimuli environnementaux sur l’ADN. Il a ensuite appliqué les mêmes principes au corps humain dans son ensemble, montrant le pouvoir que nos perceptions et nos croyances ont sur l’ADN. Il résume sa théorie selon les arguments suivants.
La cellule peut fonctionner sans ADN
Tout comme un corps humain, la cellule est capable de respirer, de digérer, de se reproduire… Le noyau qui contient les gènes est traditionnellement considéré comme le centre de contrôle, le cerveau de la cellule.
Pourtant, lorsque le noyau est enlevé, la cellule peut vivre pendant un mois ou plus et reconnaître les toxines et les éléments nutritifs. Il semblerait donc que le noyau et l’ADN qu’il contient ne contrôlent pas la cellule.
L’ADN est contrôlé par l’environnement
Les protéines ont des fonctions dans les cellules. On a longtemps pensé que l’ADN contrôle ou détermine les actions des protéines. Or, selon Bruce Lipton, des stimuli environnementaux entrant en contact avec la membrane cellulaire sont perçus par les protéines réceptrices. Cela déclenche une réaction en chaîne qui pourrait être décrite comme des messages passant d’une protéine à l’autre, motivant l’action dans la cellule.
La perception de l’environnement n’est pas nécessairement la réalité de l’environnement
Bruce Lipton a cité une étude de John Cairns publiée dans la revue Nature en 1988 intitulée L’origine des mutants. Cairns a montré que les mutations de l’ADN n’étaient pas aléatoires, mais étroitement liées aux stress environnementaux.
« Dans chacune de nos cellules, il y a des gènes dont la fonction est de réécrire et d’adapter les gènes selon les besoins », explique Bruce Lipton. Dans un graphique illustrant les résultats de Cairns, les signaux environnementaux sont distincts de la perception de l’organisme face aux signaux environnementaux.
Ainsi, la perception qu’a un être de l’environnement agit comme un filtre entre la réalité de l’environnement et la réaction biologique.
Nos croyances influent sur notre perception de l’environnement positif ou négatif
Tout comme une cellule a des protéines réceptrices pour percevoir l’environnement à l’extérieur de la membrane cellulaire, les humains ont les cinq sens.
Les gènes sont comme des programmes sur un disque d’ordinateur, a déclaré Bruce Lipton. Ces programmes peuvent être divisés en deux classes : la première a trait à la croissance ou la reproduction, la deuxième à la protection.
« Dans chacune de nos cellules, il y a des gènes dont la fonction est de réécrire et d’adapter les gènes selon les besoins. »
-Professeur Bruce Lipton
Lorsqu’une cellule rencontre des éléments nutritifs, les gènes de croissance sont activés et utilisés. Lorsqu’elle rencontre des toxines, ce sont les gènes de protection qui entrent en jeu.
De même, lorsqu’un être humain rencontre l’amour, les gènes de croissance sont activés. Lorsqu’il rencontre la peur, les gènes de protection sont activés.
Mais une personne peut percevoir un environnement négatif alors qu’il est favorable ou positif. Lorsque cette perception négative active les gènes de la protection, la réaction du corps est en mode de combat ou de fuite.
En cas de lutte ou de fuite, les membres sont favorisés pour les combats et le système immunitaire s’affaiblit
Ainsi, lorsqu’une personne perçoit un environnement négatif, le corps a tendance à négliger le système immunitaire et les organes vitaux. Le stress nous rend également moins sagaces, moins lucides. La partie du cerveau liée aux réflexes accorde plus d’importance au mode combat ou fuite qu’à celle liée à la mémoire et autres fonctions mentales.
« Nos croyances agissent comme un filtre entre notre génétique et notre environnement réel », dit-il. Ainsi, les gens ont le pouvoir de changer. Il est important de conserver une perception claire, dit-il, sinon on ne développe pas les facteurs utiles pour agir face à l’environnement réel.
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