ÉTATS-UNIS

Une nouvelle caravane de 15 000 migrants prévoit de quitter le Honduras en janvier

décembre 30, 2018 22:13, Last Updated: mai 19, 2020 3:22
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Une nouvelle caravane de migrants, dont la population est estimée à 15 000 personnes, devrait quitter le Honduras à la mi-janvier, mais les migrants tenteront de rester au Mexique au lieu de se rendre aux États-Unis.

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Les médias et les groupes hispanophones qui soutiennent l’immigration illégale font circuler des histoires au sujet d’une caravane qui serait beaucoup plus grande que n’importe laquelle des quatre caravanes qui ont voyagé vers les États-Unis cette année.

« Ils disent qu’ils sont encore plus nombreux et plus forts que la dernière caravane », a déclaré Irma Garrido, membre du groupe pro-migrant Reactiva Tijuana Foundation, à la San Diego Union-Tribune.

« Ils resteront dans le sud du Mexique, au Chiapas et à Oaxaca. Leur but est d’y demander du travail. »

Le gouvernement mexicain a offert aux précédentes caravanes de migrants l’asile temporaire ainsi que l’éducation, l’emploi et les soins de santé, mais l’offre a été rejetée par la plupart des migrants, qui se sont plutôt rendus à Tijuana en trekking.

Une foule de migrants de la caravane a tenté de prendre d’assaut la frontière américaine le 25 novembre, mais a été refoulée par des agents de la police frontalière, qui ont projeté des gaz lacrymogènes pour les disperser.

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Des milliers de migrants qui ont voyagé avec les caravanes sont toujours dans le nord du Mexique en attendant de voir si leurs demandes d’asile seront acceptées par les États-Unis. Bon nombre des migrants qui se sont entretenus avec des agences de presse pour expliquer pourquoi ils avaient quitté leur foyer ont décrit des conditions qui ne leur accorderaient pas l’asile en vertu de la politique américaine actuelle.

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Le nouveau président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a déclaré dans son discours d’investiture que les projets de travaux publics aideront à employer des Mexicains pour qu’ils n’aient pas à aller chercher du travail dans d’autres pays. Les projets comprennent la construction d’un chemin de fer Maya d’une valeur de 8 milliards $ US (6,99 milliards €), qui s’étendra sur 1 500 kilomètres et qui reliera de nombreuses villes.

El Diario de Chiapas, un journal d’État du sud du Mexique, faisait partie des médias de langue espagnole qui ont parlé de la nouvelle caravane prévue.

Le 25 novembre 2018, des migrants traverse la barrière frontalière américaine juste après l’entrée piétonne est du point de passage de San Ysidro à Tijuana, au Mexique. (Charlotte Cuthbertson/The Epoch Times)

Les caravanes précédentes étaient coordonnées par des groupes de gauche, ont déclaré des responsables en octobre. L’un des organisateurs de la caravane était Bartolo Fuentes, ancien législateur du parti Liberty and Refoundation (parti Libre), qui contrôle près d’un quart du corps législatif hondurien et prône le socialisme. B. Fuentes a été arrêté au Guatemala et renvoyé au Honduras.

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Ces groupes cherchent à saper la souveraineté des États-Unis, a déclaré au Epoch Times le colonel Fred Peterson, ancien chef des affaires publiques de la Force opérationnelle interarmées du nord, une unité de lutte antidrogue et antiterroriste du ministère de la Défense.

« C’est une opération très bien financée. Ce n’est pas spontané du tout, dit-il. Les migrants eux-mêmes sont exploités à des fins politiques », a dit le colonel Peterson. « Ce ne sont que des accessoires dans une pièce politique mise en scène. »

Le président Donald Trump s’est adressé à la dernière caravane sur Twitter le 28 décembre, en réaction à une impasse avec les démocrates au sujet du financement gouvernemental. M. Trump a insisté pour que le budget prévoie le financement d’un mur frontalier, alors que les démocrates ont refusé de négocier avec le président.

« Le Honduras, le Guatemala et le Salvador ne font rien d’autre pour les États-Unis que de prendre notre argent. On dit qu’une nouvelle caravane est en train de se former au Honduras et qu’ils ne font rien pour y remédier. Nous allons couper toute aide à ces trois pays – [qui ont] profité des États-Unis pendant des années ! », a-t-il dit.

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