Les dernières données de l’Ontario concernant les taux d’infection des « vaccinés » versus les « non vaccinés » rendent de plus en plus difficile la rationalisation des restrictions justifiant l’accès aux installations intérieures, aux lieux de travail et aux écoles. Apparemment, les injections, outil principal pour arrêter la propagation du Covid‑19, ont échouées.
Un rapport du 21 décembre 2021 du Justice Centre for Constitutional Freedoms de Calgary, intitulé « Les vaccins Covid n’empêchent pas la propagation du Covid », résume la situation :
« Toute politique de ségrégation des populations par le biais de politiques de vaccination obligatoire exige au minimum que les vaccins soient efficaces pour éliminer le risque de transmission. Malheureusement, et contrairement aux récits des gouvernements et à la couverture médiatique, au Canada et aux États‑Unis, les preuves suggèrent fortement que les vaccinations n’empêchent pas la propagation du Covid – ni les souches originales, ni les variants ultérieurs Delta et Omicron. En effet, lorsqu’ils sont confrontés à des journalistes compétents, les responsables concèdent fréquemment que les vaccins ne sont destinés qu’à réduire la gravité de la maladie, et non à empêcher sa propagation. »
Examinons les données publiques disponibles pour l’Ontario afin de vérifier la validité de l’affirmation du Centre de justice.
Selon le gouvernement de l’Ontario (en date du 4 janvier 2021), 88 % des Ontariens âgés de plus de 5 ans ont reçu au moins une dose de vaccin anti‑Covid‑19, et 82 % sont doublement « vaccinés », ce qui laisse 6 % avec une seule dose et 12 % sans aucune dose.
Si le vaccin n’avait aucun effet sur le taux d’infection, alors, à facteurs égaux, on s’attendrait à ce que chaque groupe ait approximativement le même taux d’infection. Ainsi, par exemple, 12 % de tous les cas dans la province se retrouveraient chez les non‑vaccinés.
Encore une fois, selon le gouvernement de l’Ontario, le statut vaccinal des 11 351 Ontariens diagnostiqués avec le Covid au cours des 7 jours précédant le 4 janvier est le suivant :
Les personnes entièrement vaccinées étaient au nombre de 9 040, soit 79,6 % du total.
Les personnes partiellement vaccinées étaient au nombre de 445, soit 3,9 % du total.
Les personnes non vaccinées étaient au nombre de 1 647, soit 14,5 % du total.
Les cas inconnus étaient au nombre de 219, soit 1,9 % du total.
Cela signifie que, si l’on compare 12 % (la fraction des Ontariens non vaccinés) à 14,5 % (la fraction des cas de Covid qui se trouvaient dans le groupe non vacciné), les personnes non vaccinées ne sont pas plus susceptibles de contracter le Covid que les personnes entièrement vaccinées.
Si l’on examine les statistiques du gouvernement de l’Ontario qui montrent les taux d’infection pour 100 000 personnes non vaccinées, entièrement vaccinées et partiellement vaccinées, on constate que l’affirmation que les vaccins réduisent la propagation du Covid‑19 est encore moins convaincante. En effet, les personnes vaccinées contractent maintenant l’infection beaucoup plus fréquemment, par habitant, que les personnes non vaccinées. Depuis le 4 janvier, le taux d’infection pour 100 000 personnes est le suivant :
Non vaccinés : 78,14
Partiellement vaccinés : 78,88
Entièrement vaccinés : 101,40
Ces données, associées à la récente constatation des Centre de contrôle et de prévention des maladies américains (CDC) selon laquelle les personnes vaccinées ne sont « pas moins contagieuses » que les personnes non vaccinées, ce qui conduit à la conclusion évidente que le Centre de justice des libertés constitutionnelles a raison : le « vaccin » n’a aucun effet pour réduire la transmission du Covid.
Les responsables de la santé publique affirment généralement que les personnes vaccinées sont susceptibles d’échapper aux symptômes les plus graves du virus. Si cela est vrai, cela peut inciter une personne à choisir volontairement la vaccination. Cela signifie également qu’une fraction élevée des personnes vaccinées peut présenter un comportement différent de celui des personnes non vaccinées. Par exemple, une personne infectée non vaccinée serait plus susceptible de se sentir malade qu’une personne infectée vaccinée. Cela suggère que les personnes infectées non‑vaccinées sont plus susceptibles d’être testées que les personnes infectées vaccinées, ce qui augmente le nombre publié de personnes infectées non‑vaccinées. Cela augmenterait également le pourcentage de personnes vaccinées qui ont réellement le Covid mais ne le savent pas. Les personnes vaccinées, se croyant à l’abri, peuvent également ne pas être aussi prudentes dans la limitation des contacts avec les autres. Dans ce scénario, les risques de contracter le Covid sont en fait nettement plus élevés chez les personnes vaccinées que chez les personnes non vaccinées.
La logique de cette situation peut effectivement rendre mal à l’aise ceux soutiennent les approches officielles pour faire face à la pandémie. Si l’objectif premier du gouvernement est de ralentir la propagation de la maladie, alors il ne devrait EN AUCUN CAS pousser la population à la vaccination. Il est certain que les données provenant des deux niveaux de gouvernement indiquent que les obligations et les passeports vaccinaux n’ont aucun sens du point de vue de la transmission de la maladie. Or, c’est la raison pour laquelle un commerce ou une institution requiert ces passeports.
Il est temps que les Canadiens commencent à se demander pourquoi, à la lumière des récents résultats détaillés plus haut, des organisations suspendent ou même licencient des employés, des universités expulsent des étudiants, et pourquoi des compagnies aériennes et ferroviaires refusent des passagers en fonction de leur statut vaccinal.
Plutôt que de s’en tenir à des récits et à des politiques « politiquement corrects », mais irrationnels, il est temps d’ouvrir le débat et de se concentrer sur ce que l’expérience réelle indique jusqu’à présent.
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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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