Dix miliciens ont été tués jeudi lors d’une attaque menée par l’armée congolaise contre une position tenue depuis une dizaine de jours, par une milice locale dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source militaire.
« Depuis 04H00 (02H00 GMT), les FARDC (Forces armées de la RDC) ont lancé une attaque contre des Maï-Maï Mazembe à Kapanga d’où ils sont désormais délogés. Nous avons récupérés dix cadavres », a déclaré à l’AFP le lieutenant Jules Tshikudi, un des porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu.
« Deux militaires des FARDC ont également été blessés lors des affrontements. Tout est sous contrôle dans cette localité, nous procédons actuellement au ratissage », a ajouté l’officier, indiquant que des offensives se poursuivront « jusqu’à la pacification totale du territoire de Lubero ».
A la mi-journée, un calme apparent régnait dans la zone, selon des témoins.
Le territoire de Lubero est situé à 300 km au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu, où des groupes armés congolais et étrangers contrôlent plusieurs villages et s’y affrontent depuis plus de vingt ans.
Les Maï-Maï sont des groupes « d’autodéfense » constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour lutter contre des combattants ougandais et rwandais. Certains n’ont jamais désarmé.
Depuis le début de l’année, ces miliciens attaquent régulièrement les positions de l’armée congolaise dans le Nord-Kivu et dans la province voisine du Sud-Kivu.
L’est de la RDC est déchiré par des conflits armés depuis plus de deux décennies.
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