Plutôt que de voir ses poules finir à l’abattoir, une éleveuse a mis en vente 10 700 poules pondeuses, via une association bretonne. La vente se déroulera du 27 octobre au 20 novembre 2021, ainsi que le rapporte France 3 Hauts-de-France.
« Quand je suis arrivée sur l’exploitation il y a un an et demi comme associée, je me suis dit que j’allais essayer de trouver une autre solution pour sauver ces animaux », explique Émilie, éleveuse à Broyes (Oise), qui a toujours détesté « attraper » les poules « pour les envoyer à l’abattoir ». En raison des mesures d’hygiène, les éleveurs sont en effet contraints de vider régulièrement leur poulailler. « Ça m’a toujours fait mal au cœur », souligne-t-elle encore, racontant qu’elle a « grandi dans cet univers », étant donné que son père travaille dans ce domaine depuis 30 ans. L’exploitation compte 36 000 gallinacés, élevés en plein air, précise France 3 Hauts-de-France.
« Ça me facilite un peu les choses »
Dans un premier temps, l’éleveuse avait essayé de vendre par elle-même les poules destinées à l’abattoir. Cependant, cela lui prenait trop de temps. Ayant été contactée par l’association morbihannaise Les caquetteuses, spécialisée dans le sauvetage des poules pondeuses, l’éleveuse a donc sauté sur l’opportunité.
Grâce à cette association, vendre ses poules est désormais d’une simplicité enfantine pour Émilie. Un formulaire est mis en ligne, via le site des caquetteuses, permettant ainsi de mettre en relation Émilie et les acheteurs. Il suffit que les particuliers intéressés par l’achat de poules choisissent un créneau horaire pour venir chercher leur gallinacé. « Ça me facilite un peu les choses. J’ai juste à me libérer au créneau horaire », en convient l’éleveuse. Au total 10 700 poules pondeuses seront vendues entre le 27 octobre et le 20 novembre. Cette vente se déroulera uniquement sur rendez-vous, tous les mercredis, les vendredis et les samedis.
« On veut éviter aux volatiles d’être tués »
Autre avantage pour Émilie, qui, dans son exploitation, n’a pas « spécialement de relations », étant donné qu’elle est « tout le temps dans la ferme ». L’association Les caquetteuses lui permet « d’échanger avec d’autres personnes ». « J’adore parler des poules, j’aime donner des conseils, expliquer les bons gestes. C’est une réelle passion que j’aime transmettre », confie-t-elle.
De son côté, la co-fondatrice de l’association Manon Dugas explique à France 3 Hauts-de-France : « On accompagne les éleveurs. On veut éviter aux volatiles d’être tués. Ces poules ont seulement 18 mois et pondent encore environ 4 à 5 œufs par semaine. » Émilie ajoute : « On fait 60/40 avec l’association. C’est honnête. »
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