L’Opéra de Paris a nommé samedi le Français Guillaume Diop danseur étoile, à l’issue d’une représentation de « Giselle » à Séoul, accordant le titre suprême pour la troisième fois depuis la prise de fonction en décembre de José Martinez comme directeur de la danse.
Sa nomination a été annoncée sur la scène du LG Arts Center de Séoul, où le danseur, ovationné, venait d’interpréter pour la seconde fois le rôle d’Albrecht dans le ballet romantique de Jean Coralli et Jules Perrot.
Nommé étoile sans avoir été premier danseur
Fait très rare, Guillaume Diop a accédé au titre d’étoile sans passer par la case « premier danseur », grade précédant, à l’instar d’une poignée de prédécesseurs, dont Laurent Hilaire en 1985, Manuel Legris en 1986 ou Mathieu Ganio en 2004. Sa nomination survient un peu plus d’une semaine après celles de la Néo-Zélandaise Hannah O’Neill et du Français Marc Moreau, promus à l’issue d’une représentation de « Ballet Impérial » de George Balanchine, au Palais Garnier à Paris.
Elle a été annoncée sur délégation d’Alexander Neef, le directeur général de l’Opéra de Paris, qui ne pouvait être présent à Séoul, sur proposition du directeur de la danse, l’Espagnol José Martinez, nommé en 2022 en remplacement d’Aurélie Dupont.
Guillaume Diop s’est déjà vu confier plusieurs rôles d’étoile, dansant ainsi les rôles principaux masculins dans « La Bayadère », « Don Quixote », « Le Lac des Cygnes » et « Roméo et Juliette ». Initié à la danse à l’âge de quatre ans, avant de commencer son apprentissage en 2008 au conservatoire à Paris, il sera prochainement, dans la capitale française, à l’affiche du « Chant du compagnon errant » de Maurice Béjart, à l’Opéra Bastille entre le 21 avril et le 28 mai.
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