Deux mois après son inauguration en hommage au professeur assassiné, la plaque du square Samuel-Paty situé à Paris face à La Sorbonne dans le 5e arrondissement, a été dégradée par un coup de peinture cachant le mot « islamiste » dans la mention « victime du terrorisme islamiste ».
Après la décapitation de Samuel Paty par un djihadiste tchétchène, un square portant le nom de l’enseignant a été inauguré dans le 5ème arrondissement de Paris, à proximité de la Sorbonne. Cependant, deux mois après l’installation des plaques, l’une d’entre elles a été vandalisée, a rapporté Valeurs Actuelles.
Un acte signalé une première fois sur Twitter ce lundi 20 décembre par Nicolas Gavrilenko, trésorier de l’Union des familles laïques (Ulaf), puis une deuxième fois le lendemain par la maire du 5e arrondissement de Paris, Florence Berthout, a rapporté 20 Minutes. En effet, sur place, le mot « islamiste » dans la mention « victime du terrorisme islamiste » a été caché par de la peinture blanche.
« La plaque nommant le square jouxtant la Sorbonne en hommage à Samuel Paty a été vandalisée et signe l’aveuglement volontaire de certains. C’est bien le terrorisme ISLAMISTE dont a été victime Samuel Paty. J’espère que la plaque sera restaurée rapidement ! », a alors déclaré Nicolas Gavrilenko, en montrant une photo avant et après :
« Vouloir supprimer le caractère islamiste de cet acte odieux est insupportable », a de son côté ajouté Florence Berthout, qui a indiqué avoir déposé plainte.
Depuis, les services de la Ville de Paris ont remis la plaque en état, mais cela reste « un acte inacceptable » a déclaré dans l’après-midi Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, qui a précisé que la Ville portera également plainte.
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